Shifts in Fox Den Occupancy in the Greater Prudhoe Bay Area, Alaska

Although shifts in the distribution of red foxes into areas previously dominated by Arctic foxes have been documented over wide areas of the circumpolar North, no such documentation exists yet for the Alaskan Arctic. Fox research in the greater Prudhoe Bay area from the 1970s through the early 1990s...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Stickney, Alice A., Obritschkewitsch, Tim, Burgess, Robert M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2014
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67431
Description
Summary:Although shifts in the distribution of red foxes into areas previously dominated by Arctic foxes have been documented over wide areas of the circumpolar North, no such documentation exists yet for the Alaskan Arctic. Fox research in the greater Prudhoe Bay area from the 1970s through the early 1990s focused primarily on Arctic foxes in relation to oil development because red foxes were uncommon. A monitoring program in 2005–12 included annual surveys of 31–48 fox dens within 2 km of the road system. In 2005, 2006, and 2008, Arctic fox dens outnumbered those of red foxes, but from 2010 onward, the reverse was true. There is greater distance between natal dens of Arctic foxes and those of red foxes than between natal dens within each species, suggesting that Arctic foxes avoid red fox denning territories. Of dens in our study that were used by Arctic foxes prior to 2005, 50% have since been occupied by red foxes. Red foxes displaced Arctic foxes from dens closest to oil field camps, pads, and other facilities, and preyed on their pups. Access to anthropogenic food sources probably supports red foxes in the area. Predictions from climate change studies indicate the displacement of Arctic foxes by red foxes will continue in the Alaskan Arctic, although the change may be slower away from areas of human occupation and anthropogenic foods. Malgré que des changements sur le plan de la répartition du renard roux dans des régions qui étaient auparavant dominées par le renard arctique aient été répertoriés dans une grande partie du Nord circumpolaire, ce n’est pas encore le cas de l’Arctique alaskien. L’étude des renards de la grande région de la baie Prudhoe, des années 1970 jusqu’au début des années 1990, portait principalement sur le renard arctique dans le cadre de la mise en valeur du pétrole, car le renard roux n’était pas courant à ce moment-là. Un programme de surveillance mené à bien de 2005 à 2012 a notamment pris la forme de dénombrements annuels de 31 à 48 tanières de renards dans un rayon de deux kilomètres du réseau routier. En 2005, en 2006 et en 2008, le nombre de tanières de renards arctiques dépassait le nombre de tanières de renards roux, mais à partir de 2010, c’était l’inverse. La distance qui sépare les tanières de mise bas des renards arctiques de celles des renards roux est plus grande que la distance qui sépare les tanières de mise bas au sein de chacune des espèces, ce qui laisse entendre que le renard arctique évite les territoires de mise bas du renard roux. Parmi les tanières visées par notre étude qui étaient utilisées par les renards arctiques avant 2005, 50 % d’entre elles sont depuis occupées par des renards roux. Les renards roux ont supplanté les renards arctiques qui occupaient les tanières situées plus près des campements de champs pétrolifères, des zones tampons et d’autres installations, et ils ont attaqué leurs petits. L’accès aux sources alimentaires anthropiques permet probablement au renard roux de survivre dans cette région. Les prévisions émanant des études du changement climatique laissent présager que la supplantation du renard arctique par le renard roux s’étendra à l’Arctique alaskien, bien que le changement puisse se produire plus lentement en raison de l’éloignement de l’occupation humaine et de la nourriture anthropique.