Prehistoric Neoeskimo Komatiks, Victoria Island, Arctic Canada

The remains of five prehistoric Neoeskimo sleds—komatiks—were located during extensive ground surveys over several hundred square kilometres on the Wollaston Peninsula, western Victoria Island, Arctic Canada. The radiocarbon dates obtained on the remains range from 790 to 300 BP (cal. 736 – 300), wh...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Savelle, James M., Dyke, Arthur S.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2014
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67428
Description
Summary:The remains of five prehistoric Neoeskimo sleds—komatiks—were located during extensive ground surveys over several hundred square kilometres on the Wollaston Peninsula, western Victoria Island, Arctic Canada. The radiocarbon dates obtained on the remains range from 790 to 300 BP (cal. 736 – 300), which places the sleds within the Thule and Intermediate Copper Eskimo Period. Structurally, these sleds are similar to historic Copper Inuit and Netsilik Inuit sleds: they have wooden runners with lashing and front trace holes, wooden slats tapered at each end with lashing notches on each side, and antler sled shoes with drilled holes to receive pegs for attaching to the runners. However, the sleds range in length from 1.38 to 1.81 m, and thus are at the smaller end of the size range of historic Inuit sleds. The size suggests either that they represent special function sleds used in addition to larger sleds, or that larger sleds may have been a late historic development, perhaps influenced by contact. The fact that no sleds attributable to Paleoeskimo culture were recorded is consistent with the generally held belief that dogs and sleds were not an important part of Paleoeskimo transportation systems. Les vestiges matériels de cinq traîneaux néo-esquimaux – komatiks – ont été localisés lors de travaux de sondages effectués sur plusieurs centaines de kilomètres carrés sur la péninsule Wollaston, île Victoria de l›Ouest, dans l’Arctique canadien. Des dates au carbone 14 ont été obtenues et se situent dans l’intervalle de 790 – 300 BP (cal. 736 – 300), les associant aux périodes thuléenne et intermédiaire des Inuit du cuivre. Architecturalement, ces traîneaux sont similaires aux traîneaux historiques des Inuits du cuivre et Netsilik : ils ont des patins en bois munis de perforations pour y fixer les traverses et les laisses de chiens. Les traverses, également de bois, sont bordées d’encoches latérales. Leurs patins sont chaussés d’andouillers de caribou fixés à l’aide de chevilles et de perforations forées. Toutefois, la longueur des traîneaux oscille entre 1,38 et 1,81 mètre, les plaçant dans la limite dimensionnelle inférieure des traîneaux inuits historiques. Ceci suggère une fonction particulière pour ces petits traîneaux, éventuellement complémentaire à des modèles plus longs. Autrement, les grands traîneaux sont peut-être le fruit d’un développement historique tardif, notamment lié à des contacts extérieurs. Aucun traîneau attribuable aux cultures paléo-esquimaudes n’a été trouvé, ce qui est en accord avec la croyance générale que de tels objets et les chiens qui y sont associés n’occupaient pas une place importante dans les systèmes de transport de ces groupes.