Invasive Species Management Programs in Alaska: A Survey of Statewide Expenditures, 2007–11

Invasive species have already reduced biodiversity, damaged the environment, threatened human health, and created economic losses worldwide. Alaska, by contrast, had relatively few invasive species for most of the 20th century. But increased population and development in recent years have brought an...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Schwörer, Tobias, Federer, Rebekka N., Ferren II, Howard J.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2014
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67404
Description
Summary:Invasive species have already reduced biodiversity, damaged the environment, threatened human health, and created economic losses worldwide. Alaska, by contrast, had relatively few invasive species for most of the 20th century. But increased population and development in recent years have brought an influx of non-native species. However, the problem remains in its infancy, and Alaska still has the opportunity to take advantage of cost-effective management, given appropriate coordination among government agencies and private groups. To help improve such coordination and increase public understanding about this issue, the authors collected data on spending to manage invasive species in Alaska between 2007 and 2011. Such spending increased from $4.7 million in 2007 to $6.9 million in 2010, and it totaled $29 million over the entire study period. Federal agencies paid 84% of that total, non-profits paid 9%, the State of Alaska paid 5%, local governments paid 2%, and private donors paid less than 1%. Most spending (79%) targeted invasive terrestrial plants and animals, but spending for invasive marine and freshwater organisms increased over the period. The largest individual expenses were for eradicating Norway rats that were killing bird populations on an Aleutian island ($5 million), northern pike that were eating juvenile salmon in lakes of Southcentral Alaska ($2.7 million), and European rabbits that were destroying bird habitat in southwestern Alaska ($0.8 million). Overall, research accounted for 24%, monitoring for 20%, eradication for 20%, administration and planning for 11%, and other spending for 25% of total expenditures. The number of jobs in managing invasive species increased over the study period, as did volunteer efforts, which may suggest increasing public awareness about this issue in Alaska. Les espèces envahissantes ont déjà eu pour effet de réduire la biodiversité, de nuire à l’environnement, de menacer la santé de l’être humain et d’engendrer des pertes économiques partout dans le monde. Malgré tout, pendant la quasi-totalité du XXe siècle, relativement peu d’espèces envahissantes ont atteint l’Alaska. Cela dit, l’augmentation de la population et les travaux d’aménagement qui ont eu cours dans la région ces dernières années ont apporté une panoplie de plantes non indigènes. Cependant, puisque le problème n’en est qu’à ses débuts, il n’est pas trop tard pour l’Alaska de profiter d’une gestion économique qui serait le fruit d’une coordination adéquate entre les organismes gouvernementaux et des groupes privés. Afin de faciliter cette coordination et d’aider les gens à mieux comprendre cet enjeu, les auteurs ont recueilli des données sur les sommes affectées à la gestion des espèces envahissantes en Alaska entre 2007 et 2011. Ces dépenses sont passées de 4,7 millions de dollars en 2007 à 6,9 millions de dollars en 2010. Pendant toute la période visée par l’étude, elles ont totalisé 29 millions de dollars. Les organismes fédéraux ont affecté 84 % de cette somme et les organismes sans but lucratif ont affecté 9 % du total, tandis que l’État de l’Alaska a versé 5 % du total, les gouvernements locaux, 2%, et des particuliers, moins de 1 %. La plus grande partie des fonds affectés à la lutte des espèces envahissantes (79 %) visait les plantes et les animaux terrestres, bien que les fonds injectés dans la lutte des espèces marines et des organismes envahissants d’eau douce aient augmenté pendant la période. Les dépenses les plus importantes visaient l’éradication des rats de Norvège qui tuaient les populations d’oiseaux sur une île aléoutienne (5 millions de dollars), du brochet du Nord qui mangeait le saumon juvénile des lacs du centre-sud de l’Alaska (2,7 millions de dollars), et des lapins d’Europe qui détruisaient l’habitat de la faune avienne dans le sud-ouest de l’Alaska (0,8 million de dollars). Dans l’ensemble, les dépenses se sont réparties comme suit : 24 % pour les travaux de recherche, 20 % pour la surveillance, 20 % pour l’éradication, 11 % pour l’administration et la planification, et 25 % pour des dépenses diverses. Au cours de la période visée par l’étude, le nombre d’emplois consacré à la lutte des espèces envahissantes s’est accru, comme cela a été le cas du travail accompli par des bénévoles, ce qui laisse entendre que le grand public est de plus en plus conscient de cet enjeu en Alaska.Mots clés : espèces envahissantes, Alaska, enquête sur les dépenses, gestion des ressources, écolo-économie