Summary: | Long-term monitoring of bird populations in the Arctic is of considerable interest as this area is experiencing rapid climate warming; however, multi-decadal studies in the Canadian High Arctic are rare. Over five summers between 1980 and 2008, we conducted breeding bird surveys by walking transects and mapping territories in a periglacial lowland on east-central Ellesmere Island, Nunavut. In all survey years, snow bunting (Plectrophenax nivalis), Lapland longspur (Calcarius lapponicus), and Baird's sandpiper (Calidris bairdii) were the most abundant species. Over the study period, the assemblage of breeding bird species appears to have changed little, except for an increase in Lapland longspur. In the summer of 2008, we also compared two techniques for censusing territories. We found that spot-mapping, a simple and cost-effective method, produced similar results to the more labour-intensive active-flushing. Spot-mapping is therefore suitable for conducting bird surveys in northern locations where the vegetation is short, the terrain is flat, and the visibility is extensive. In the coming years, it will be important to continue monitoring Arctic birds to determine how climate change is affecting their breeding populations. La surveillance à long terme des populations d'oiseaux de l'Arctique revêt un intérêt considérable à la lumière du changement climatique rapide que connaît cette région. Cela dit, il faut remarquer que peu d'études échelonnées sur plusieurs décennies ont été réalisées dans l'Extrême-Arctique canadien. Au cours de cinq étés répartis entre 1980 et 2008, nous avons effectué le dénombrement d'oiseaux nicheurs en traversant des transects et en cartographiant des territoires situés sur les basses terres périglaciaires de l'île d'Ellesmere, au Nunavut. Au cours de toutes les années visées par le dénombrement, le bruant des neiges (Plectrophenax nivalis), le bruant lapon (Calcarius lapponicus) et le bécasseau de Baird (Calidris bairdii) se sont avérés les espèces les plus abondantes. Au cours de la période visée par l'étude, l'assemblage d'espèces d'oiseaux nicheurs semble avoir peu changé, sauf pour ce qui est d'une augmentation de bruants lapons. À l'été 2008, nous avons également comparé deux techniques de recensement des territoires. Nous avons effectivement constaté que la méthode des plans quadrillés, une méthode simple et abordable, donnait des résultats semblables à la méthode de dispersion active qui demande beaucoup plus de travail. Par conséquent, la méthode des plans quadrillés convient bien à la réalisation de recensements d'oiseaux dans les emplacements nordiques où la végétation est courte, où le terrain est plat et où la visibilité est vaste. Au cours des années à venir, il sera important de continuer à surveiller les oiseaux de l'Arctique afin de déterminer quelles sont les incidences du changement climatique sur les populations d'oiseaux nicheurs.
|