A Description of Summer Physical Oceanographic Conditions in Rupert Bay (James Bay, Canada)

• Published in: ARCTIC
• Main Authors: Veilleux, L., Ingram, R.G., Van Der Baaren, A.
• Format: Article in Journal/Newspaper
• Language: English
• Published: The Arctic Institute of North America 1992
• Subjects: Bathymetry; Bottom sediments; Estuaries; Ocean currents; Oceanography; Salinity; Sea level; Tides; Weather stations; Winds; Gushue Island; Nunavut; Rupert; Baie de; Québec; Baie de Rupert; Baie James; Canada; Rupert Bay; Arctic; James Bay
• Online Access: https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64455

Measurements of current velocity, temperature, salinity, and water level were made over a period of two months in Rupert Bay, James Bay (Canada). From an analysis of the current meter time series, the circulation and distribution of physical properties were found to be dominated by the tides, with the semi-diurnal component being the predominant component. An analysis of variance revealed that 77% of the salinity variations were related to the tides. Vertically homogeneous conditions prevailed in many areas because of a large tidal amplitude/depth ratio of 0.625, causing intense mixing in two-thirds of the estuary. Non-tidal velocity components were found to be 0(1) less than tidal currents, with the long-term mean circulation directed out of the bay. Non-tidal water level variations were well correlated with the wind. The maximum cross-correlation coefficient was calculated to be 0.77 for a 7 hour lag. The centrifugal force, Coriolis force, and baroclinic pressure gradient were dominant forces driving the secondary flows of the bay. Tidal fronts were found to be either aligned parallel to the main axes of principal channels or around small downstream islands with the arrangement influenced by bottom topography.Key words: estuary, circulation, tides, salinity, mixing, secondary flow, front RÉSUMÉ. Des données de vitesse de courant, de température, de salinité et de niveau d’eau furent échantillonnées pendant une période de deux mois dans la Baie de Rupert, Baie James (Canada). Suite à l’analyse des séries chronologiques alors obtenues, il apperait que la circulation et la répartition des propriétés physiques étaient déterminées par les marées et que la constituante semi-diurne y dominait toute autre constituante de la marée. Une analyse de variance a révélé que 77% des variations de la salinité étaient attribuables aux marées semi-diurne. L’homogénéité de la colonne d’eau observée en plusieurs endroits semblait liée au fort rapport amplitude/profondeur (0,625) qui favoriserait un intense phénomène de mélange pour les deux tiers de l’estuaire. Les composantes de la vitesse étaient O(1) moins que les courants de marée. La circulation à long terme étaient dans la direction avale. Les variations de niveau d’eau non expliquées par la marée étaient apparemment induites par le vent; le coefficient de correlation croisée maximum calculé ont été de 0.77 pour un déphasage de 7 heures. Les fronts de marées observés soit étaient parallèles à les axes principaux des chenaux principaux ou suivaient le contour des petites îles sises en aval à l’entrée de la baie. L’arrangement de ces fronts semblait être influencé par la topographie du fond marin.Mot clés: estuaire, circulation, marées, salinité, mélange, courant secondaire, front