Summary: | On 30 March 1867, William Henry Seward, American Secretary of State (1861-69), provoked controversy both at home and abroad by signing the treaty that ceded Russian America to the United States. On the East Coast of America, reactions to the newly renamed Alaska were coloured by a personal antipathy towards Seward and the administration that he served. The British considered the cession unfriendly towards their ongoing foreign policy of Canadian confederation in British North America. Geographically, Alaska, now under United States control, lay menacingly adjacent to the west and north of British Columbia. This potentially vulnerable British colony, which had not then entered the Canadian Confederation, quickly became the focus of conflicting territorial ambitions. For Britain, British Columbia would supply Canada with a much-needed Pacific coastline, while for Seward, it would link Alaska and Washington Territory to form a continuous Pacific coastline for the United States. For ten fraught days, Seward fought to ratify the Alaska treaty. On the West Coast, where the economic benefits of Alaska's purchase were more immediate, Seward won the approval of the popular press. Among his less likely supporters was the American writer and journalist (Francis) Bret Harte, author of such stories of mining life as "The Luck of Roaring Camp," and conventionally thought to be a writer of western literature, turned the attention northward with a poem entitled "An Arctic Vision." Le 30 mars 1867, William Henry Seward, secrétaire d'État américain (1861-1869), souleva une controverse dans son pays comme à l'étranger, en signant le traité qui cédait le territoire russe d'Amérique aux États-Unis. Sur la côte Est américaine, la réaction suscitée par ce nouvel Alaska fut tempérée par une antipathie envers la personne de Seward et l'administration qu'il desservait. Les Britanniques considéraient que cette cession ne favorisait pas leur politique étrangère en cours qui visait une confédération canadienne au sein de l'Amérique du Nord britannique. \tab Sur le plan géographique, l'Alaska, qui était passé sous le contrôle des États-Unis, constituait une présence menaçante à l'ouest et au nord de la Colombie-Britannique. Cette colonie britannique potentiellement vulnérable, qui n'était pas encore entrée dans la Confédération canadienne, devint rapidement le foyer d'ambitions territoriales conflictuelles. Pour la Grande-Bretagne, la Colombie-Britannique devait donner au Canada l'ouverture indispensable sur le Pacifique, tandis que, pour Seward, elle devait lier l'Alaska au territoire de Washington et former ainsi une côte Pacifique ininterrompue pour les États-Unis. Pendant dix journées intenses, Seward se battit pour ratifier le traité de l'Alaska. Sur la côte Ouest, où les avantages économiques découlant de l'achat de l'Alaska étaient plus immédiats, Seward se gagna l'approbation de la presse populaire. Parmi les gens les moins susceptibles de le soutenir se trouvait l'écrivain et journaliste américain, (Francis) Bret Harte. Ce dernier, auteur de récits portant sur la vie dans les mines, comme «The Luck of Roaring Camp», et que l'on classait généralement comme un écrivain «Far West», tourna son attention vers le Nord avec un poème intitulé «An Arctic Vision».
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