Effects of Arctic Alaska Oil Development on Brant and Snow Geese

Black brant (Branta bernicla nigricans) and lesser snow geese (Chen c. caerulescens) breeding in and near arctic Alaska oil fields could be affected by oil development actions such as releases of contaminants, alteration of tundra surfaces, creation of impoundments, and human activities. These actio...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Truett, Joe C., Miller, Mark E., Kertell, Kenneth
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 1997
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/64152
Description
Summary:Black brant (Branta bernicla nigricans) and lesser snow geese (Chen c. caerulescens) breeding in and near arctic Alaska oil fields could be affected by oil development actions such as releases of contaminants, alteration of tundra surfaces, creation of impoundments, and human activities. These actions could affect geese directly (e.g., through oil spills) or indirectly (e.g., by altering food supplies or predator populations). Studies to date indicate no changes in the distribution, abundance, or reproduction of these geese that clearly can be attributed to development; rather, their numbers and recruitment have responded in the oil fields, as elsewhere, mainly to weather and predation. When snowmelt in spring is later than usual, the birds postpone or forego nesting, with consequent diminishment in recruitment. Predation by arctic foxes (Alopex lagopus), glaucous gulls (Larus hyperboreus), and grizzly bears (Ursus arctos) sometimes causes substantial losses of eggs and young, and predation by ravens (Corvus corax) has also been observed. Development-related changes in weather (microclimate) and loss of feeding habitat have involved small percentages of the total areas traditionally used, and populations of the birds probably have not been affected by these changes. Some studies and observations suggest that development has elevated local populations of some predators, but whether the level of predation on geese has in consequence risen above that which would have occurred in the absence of development is unknown; further investigation of this mechanism of potential impact is recommended. La bernache noire (Branta bernicla nigricans) et la petite oie des neiges (Chen c. caerulescens) nichant dans les champs pétrolifères de l'Alaska ou à proximité pourraient être affectées par des actes reliés à l'exploitation pétrolière, tels que le déversement d'agents de pollution, les modifications à la toundra de surface, la création de bassins, et par l'activité humaine. Ces interventions pourraient affecter les oies de façon directe (p. ex., par le biais de déversements de pétrole) ou indirecte (p. ex., en modifiant l'approvisionnement alimentaire ou les populations de prédateurs). Jusqu'à l'heure actuelle, les études ne montrent pas de changements dans la distribution, l'abondance ou la reproduction de ces oies, dont la cause puisse être clairement attribuée à l'exploitation; dans les champs pétrolifères, le nombre d'oies et leur augmentation ont surtout réagi, comme ailleurs, au climat et à la prédation. Quand la fonte des neiges printanière a lieu plus tard que d'habitude, les oiseaux retardent la ponte ou s'abstiennent de pondre, ce qui entraîne moins d'augmentation. La prédation par le renard arctique (Alopex lagopus), le goéland bourgmestre (Larus hyperboreus) et le grizzli (Ursus arctos) entraîne parfois d'importantes pertes d'oeufs et d'oisons, et on a également observé des cas de prédation par le corbeau (Corvus corax). Des modifications climatiques (microclimat) reliées à l'exploitation et la perte d'aires d'alimentation ne concernent qu'un faible pourcentage du total des zones utilisées traditionnellement, et les populations d'oiseaux n'ont probablement pas été affectées par ces changements. Quelques études et observations suggèrent que la mise en valeur a fait augmenter les populations locales de certains prédateurs, mais on ne sait pas si le niveau de prédation de l'oie qui en a résulté était plus élevé qu'il ne l'aurait été en l'absence de la mise en valeur; on recommande que le mécanisme de ces retombées potentielles soit étudié plus à fond.