Remote-sensing Resources for Monitoring Glacier Fluctuations on Axel Heiberg Island

We document the abundant resources available for the photographic reconstruction of glacier terminus positions in the Canadian High Arctic, with particular reference to Axel Heiberg Island. Early terrestrial photographs may yet be discovered in the archives of explorers, but systematic photography o...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Cogley, J. Graham, Adams, W.P.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2000
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63913
Description
Summary:We document the abundant resources available for the photographic reconstruction of glacier terminus positions in the Canadian High Arctic, with particular reference to Axel Heiberg Island. Early terrestrial photographs may yet be discovered in the archives of explorers, but systematic photography of the High Arctic began with aerial coverage by the U.S. Air Force's Operation Polaris in the early 1940s. This oblique (trimetrogon) coverage was completed by the Royal Canadian Air Force in the early 1950s, and the coverage of vertical photography was completed in the late 1950s. Thereafter the resources become intermittent, but Axel Heiberg Island glaciers have been imaged quite frequently from the air. Visible-band satellite imagery is available from as early as 1962, but the number of useful archived images is limited by persistent, extensive cloud cover and, for some satellites, by distance of the region from ground receiving stations. Radar imagery, which is free of the cloud constraint, has recently become available both from the air and from space. We illustrate the potential of the photographic record by extending back to 1948 an earlier analysis of the terminus fluctuations of White and Thompson Glaciers. Analysis of an oblique photograph demonstrates a significantly more rapid retreat of White Glacier during 1948-60 than during 1960-95, while the advance of Thompson Glacier between 1948 and 1960, at 58 m/a, was almost three times faster than thereafter. Nous documentons les importantes ressources disponibles pour la reconstruction photographique des positions du front des glaciers dans l'Extrême-Arctique canadien, en particulier sur l'île Axel Heiberg. On peut encore découvrir d'anciennes photographies terrestres dans les archives des explorateurs, mais les premières photographies systématiques de l'Extrême-Arctique ont été prises par des avions américains dans le cadre de l'opération Polaris au début des années 1940. Cette couverture par prise de vue oblique (trimétrogon) a été achevée par l'Aviation royale du Canada au début des années 1950 et celle par photographie verticale a été terminée à la fin des années 1950. Pour la période qui suit, les ressources deviennent intermittentes, mais des images aériennes des glaciers de l'île Axel Heiberg ont été prises assez souvent. Dès 1962, les capteurs de satellite ont fourni des clichés dans la bande du visible, mais le contenu utilisable de l'archive est limité par la couverture nuageuse étendue et persistante de cette région et, pour quelques satellites, par la distance entre la région et les stations de réception. L'imagerie radar, qui n'a pas à s'inquiéter des nuages, a récemment fourni des clichés pris des airs comme de l'espace. Nous illustrons les possibilités des dossiers photographiques en faisant remonter jusqu'en 1948 une analyse antérieure des déplacements du front des glaciers White et Thompson. L'analyse d'une photographie oblique montre un recul significativement plus rapide du glacier White durant la période 1948-1960 que durant la période 1960-1995, tandis que, entre 1948 et 1960, l'avancée du glacier Thompson, à 58 m/a, a été près de trois fois plus rapide que par la suite.