The Eastern Limit of Beringia: Mammoth Remains from Banks and Melville Islands, Northwest Territories

Two mammoth fossils (presumably woolly mammoth, Mammuthus primigenius) from northwestern Banks and southwestern Melville Islands, Northwest Territories, Canada, have been radiocarbon-dated to the Last Glacial Maximum (LGM), at 21 000 and 22 000 14CYBP, respectively. These fossils not only are the no...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Harington, C.R.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2010
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63511
Description
Summary:Two mammoth fossils (presumably woolly mammoth, Mammuthus primigenius) from northwestern Banks and southwestern Melville Islands, Northwest Territories, Canada, have been radiocarbon-dated to the Last Glacial Maximum (LGM), at 21 000 and 22 000 14CYBP, respectively. These fossils not only are the northernmost mammoth records for North America, but also indicate that the Mammoth Steppe and Beringia extended eastward at least to Ballast Brook, Banks Island (74.3? N, 123.1? W), and possibly to the Cape James Ross area of Melville Island (75.7? N, 114.4? W). The specimens, a tibia and a tusk, probably represent woolly mammoths that moved northeastward from the Mackenzie Delta region during the LGM, when worldwide sea level had dropped about 120 m, leaving large tracts of sea bottom exposed off the Beaufort Sea coast and the west coast of Banks Island (then largely clear of glacial ice). Evidently herb tundra rich enough to supply the mammoths’ needs characterized the regional landscape at that time. It is proposed that the term “Beringia” be used in the broad sense where evidence exists for a land connection between Asia and North America, regardless of its cause(s) and its supposed westerly or easterly limits, and that “Beringia” be used in a standard way: followed by its geological age in parentheses. Also, the term “Bering Isthmus” seems preferable to the commonly used “Bering Land Bridge.” Grâce à la datation au carbone 14, on a déterminé que deux fossiles de mammouths (probablement des mammouths laineux, Mammuthus primigenius) de l’île Banks au nord-ouest et de l’île Melville au sud-ouest, dans les Territoires du Nord- Ouest, au Canada, remontent au dernier maximum glaciaire (DMG), soit à 21 000 et à 22 000 14C BP, respectivement. Non seulement ces fossiles représentent les restes de mammouths trouvés les plus au nord de l’Amérique du Nord, mais ils permettent également d’indiquer que la steppe à mammouth et la Béringie s’étendaient vers l’est tout au moins jusqu’à Ballast Brook, sur l’île Banks (74,3? N, 123,1? O), et peut-être même jusqu’à la région du cap James Ross de l’île Melville (75,7? N, 114,4? O). Les spécimens, soit un tibia et une défense, représentent probablement les restes de mammouths laineux qui se sont déplacés vers le nord-est à partir de la région du delta du Mackenzie pendant le DMG, lorsque le niveau de la mer à l’échelle planétaire avait baissé d’environ 120 m, ce qui avait découvert de grandes bandes de fond marin sur la côte de la mer de Beaufort et sur la côte ouest de l’île Banks (qui n’avait à l’époque que peu de glace glaciaire). Il est évident qu’une toundra herbeuse assez riche pour subvenir aux besoins des mammouths caractérisait le paysage de la région à l’époque. On propose que le terme « Béringie » soit utilisé dans son sens large lorsqu’il existe des preuves selon lesquelles l’Asie et l’Amérique du Nord auraient été raccordés, sans égard à sa ou ses causes et à ses limites ouest et est présumées, et que « Béringie » soit employé de manière standard, c’est-à-dire qu’il soit suivi de son âge géologique entre parenthèses. Aussi, l’expression « isthme de Béring » semble préférable à l’expression « pont continental de Béring » couramment utilisée.