Long-Range Transport of Information: Are Arctic Residents Getting the Message about Contaminants?

Since contaminants were discovered in Arctic human populations well over two decades ago, northern residents have been receiving information about the nature of such contaminants in the environment and their possible effects on human and wildlife health. The information offered has evolved with atte...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Myers, Heather, Furgal, Chris
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63425
Description
Summary:Since contaminants were discovered in Arctic human populations well over two decades ago, northern residents have been receiving information about the nature of such contaminants in the environment and their possible effects on human and wildlife health. The information offered has evolved with attempts to improve its sensitivity and appropriateness and to assure northern peoples that traditional foods are still a healthy choice. A survey conducted in four Nunavut and Labrador communities to evaluate the degree to which residents had been exposed to and comprehended information regarding contaminants in country food found that the information has not been as broadly received as expected. In particular, women of childbearing age—a key population group—do not appear to have understood or to be able to recall messages previously disseminated. We argue the enormous effort put into communication on contaminants is not achieving the desired result: the statements and actions of Arctic people do not reflect the importance of the information passed on through communication programs. Characteristics of risk communication, as well as those of Arctic communities, may be influencing how information is received and interpreted. Much recent dissemination of information about country foods in the Canadian Arctic has emphasized the nutritional value of such foods. Should it become necessary to “nuance” this message in the future, regarding certain species that are being consumed or certain population groups with higher risk of contaminant exposure, it appears that more effective communication modes and messages will need to be developed. Depuis que des contaminants ont été découverts chez les populations humaines de l’Arctique il y a plus d’une vingtaine d’années de cela, les habitants du Nord ont reçu de l’information sur la nature de ces contaminants dans l’environnement et sur leurs effets possibles sur la santé de l’être humain et de la faune. Les renseignements publiés ont évolué, en ce sens qu’ils sont maintenant plus pertinents et adéquats. Ces renseignements visent aussi à assurer aux peuples du Nord que leur nourriture traditionnelle constitue toujours un choix sain. Grâce à un sondage réalisé dans quatre collectivités du Nunavut et du Labrador dans le but d’évaluer la mesure dans laquelle les habitants ont été en contact avec de l’information concernant les contaminants se trouvant dans la nourriture du terroir et la mesure dans laquelle ils avaient compris cette information, on a pu déterminer que l’information n’avait pas été reçue à aussi grande échelle qu’escompté. En particulier, les femmes en âge de procréer — un segment clé de la population — ne semblent pas avoir compris les messages diffusés ou ne se rappellent pas les avoir vus. On soutient que les efforts énormes qui sont consacrés à la communication sur les contaminants ne donnent pas les résultats voulus : les déclarations et les gestes des gens de l’Arctique ne reflètent pas l’importance de l’information transmise grâce aux programmes de communication. Les caractéristiques de la communication des risques de même que des collectivités de l’Arctique peuvent exercer une influence sur la manière dont l’information est reçue et interprétée. La dissémination plus récente d’information sur la nourriture du terroir de l’Arctique canadien a mis l’accent sur la valeur nutritive de cette nourriture. Advenant qu’il s’avère nécessaire de « nuancer » ce message à l’avenir, en ce qui a trait à certaines espèces qui sont consommées ou à certains segments de la population qui présentent plus de risques d’entrer en contact avec les contaminants, il semblerait que des modes de communication et des messages plus efficaces devront être mis en oeuvre.