Post-Glacial Isostatic Adjustment and Global Warming in Subarctic Canada: Implications for Islands of the James Bay Region

When Rupert’s Land and the North-Western Territory became a part of Canada as the Northwest Territories in 1870, the islands of James Bay were included within the new territorial boundaries. These same islands became a part of Nunavut in 1999, when the new territory was created from the eastern regi...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Tsuji, Leonard J.S., Gomez, Natalya, Mitrovica, Jerry X., Kendall, Roblyn
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63239
Description
Summary:When Rupert’s Land and the North-Western Territory became a part of Canada as the Northwest Territories in 1870, the islands of James Bay were included within the new territorial boundaries. These same islands became a part of Nunavut in 1999, when the new territory was created from the eastern region of the Northwest Territories. Although the James Bay islands remain part of Nunavut, the western James Bay Cree assert that the western James Bay islands, including Akimiski Island, were part of the Cree traditional territory and that these islands have never been surrendered through treaty. This land-claim issue is further complicated by the fact that glacial isostatic adjustment (GIA) is occurring in the James Bay region and that the islands of James Bay may one day become part of mainland Ontario or Quebec. We used numerical models of the GIA process to predict how shorelines in James Bay will migrate over the next 1000 years as a result of post-glacial sea-level changes. These predictions, which were augmented by an additional contribution associated with sea-level rise due to global warming, were used to determine whether the islands in James Bay will ever become part of the mainland. The predictions for the islands are sensitive to the two primary inputs into the GIA predictions, namely the models for the geometry of the ancient Laurentide ice sheet and the viscoelastic structure adopted for the solid earth, as well as to the amplitude of the projected global warming signal. Nevertheless, it was found that many of the smaller and larger islands of James Bay will likely join the mainland of either Ontario or Quebec. For example, using a global warming scenario of 1.8 mm sea-level rise per year, a plausible range of GIA models suggests that the Strutton Islands and Cape Hope Islands will join mainland Quebec in ~400 years or more, while Akimiski Island will take at least ~700 years to join mainland Ontario. Using the same GIA models, but incorporating the upper boundary of global warming scenarios of 5.9 mm sea-level rise per year, the Strutton Islands and Cape Hope Islands are predicted to join mainland Quebec in ~600 years or more, and Akimiski Island is predicted not to join mainland Ontario. Since Akimiski Island is already being prospected for diamonds and the future ownership of emergent land remains an issue, these findings have great economic importance. Quand la Terre de Rupert et le Territoire du Nord-Ouest ont joint les rangs du Canada sous le nom de Territoires du Nord-Ouest en 1870, les îles de la baie James ont été intégrées aux nouvelles frontières territoriales. Ces mêmes îles font maintenant partie du Nunavut depuis 1999, lorsque le nouveau territoire a été créé à partir de la région est des Territoires du Nord-Ouest. Bien que les îles de la baie James fassent toujours partie du Nunavut, les Cris de l’ouest de la baie James soutiennent que les îles du côté ouest de la baie James, dont l’île Akimiski, faisaient partie du territoire traditionnel cri et que ces îles n’ont jamais été cédées par l’intermédiaire d’un traité. Cette revendication territoriale est davantage compliquée par le fait qu’un ajustement isostatique glaciaire est en train de se produire dans la région de la baie James au point où un de ces jours, les îles de la baie James pourraient faire partie de la partie continentale de l’Ontario ou du Québec. Nous avons employé des modèles numériques du processus d’ajustement isostatique pour prédire de quelle manière les littoraux de la baie James migreront au cours des 1000 prochaines années en raison des changements postglaciaires caractérisant le niveau de la mer. Ces prévisions, qui ont été enrichies de données supplémentaires se rapportant à l’élévation du niveau de la mer attribuable au réchauffement climatique, ont été utilisées pour déterminer si les îles de la baie James feront un jour partie du continent. Les prévisions relatives aux îles sont sensibles à deux intrants principaux en matière de prévisions d’ajustement isostatique, notamment les modèles de géométrie de la nappe glaciaire du Laurentien ancien ainsi que la structure viscoélastique adoptée pour la croûte terrestre, de même qu’à l’amplitude du signal projeté relativement au réchauffement climatique. Néanmoins, nous avons déterminé que grand nombre des îles plus petites et plus grosses de la baie James se rattacheront vraisemblablement à la partie continentale de l’Ontario ou du Québec. Par exemple, en s’appuyant sur un scénario de réchauffement climatique donnant lieu à une élévation du niveau de la mer de 1,8 mm par année, une étendue plausible pour les modèles d’ajustement isostatique laisse entendre que les îles Strutton et les îles du cap Hope rejoindront la partie continentale du Québec dans environ 400 ans ou plus, tandis que l’île Akimiski mettra environ 700 ans à s’intégrer à la partie continentale de l’Ontario. À l’aide des mêmes modèles d’ajustement isostatique, mais en tenant compte de la borne supérieure des scénarios de réchauffement climatique qui correspond à une élévation du niveau de la mer de 5,9 mm par année, les îles Strutton et les îles du cap Hope devraient rejoindre la partie continentale du Québec dans environ 600 ans ou plus, tandis que l’île Akimiski ne rejoindrait pas la partie continentale de l’Ontario. Puisque l’île Akimiski fait déjà l’objet de l’exploration de diamants et que l’appartenance future des terres émergentes constitue toujours un enjeu, ces observations revêtement une grande importance du point de vue économique.