Long-Term Control of Peary Caribou Numbers by Unpredictable, Exceptionally Severe Snow or Ice Conditions in a Non-equilibrium Grazing System

The number of Peary caribou (Rangifer tarandus pearyi) on the Queen Elizabeth Islands, Canadian High Arctic, is at an all-time known low. Yet some populations are still hunted, and there is no adequate monitoring program in place to determine the consequences. We evaluate information from the Peary...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Miller, Frank L., Barry, Samuel J.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63194
Description
Summary:The number of Peary caribou (Rangifer tarandus pearyi) on the Queen Elizabeth Islands, Canadian High Arctic, is at an all-time known low. Yet some populations are still hunted, and there is no adequate monitoring program in place to determine the consequences. We evaluate information from the Peary caribou population on the south-central Queen Elizabeth Islands as a standard for an accurate and realistic assessment of what controls Peary caribou population dynamics. Between 1973 and 1997, major population crashes related to severe winter or spring weather are known to have occurred on the south-central Queen Elizabeth Islands in four caribou-years (i.e., 1 July–30 June). Population losses were 67% in 1973–74, 33% in 1994–95, 78% in 1995–96, and 83% in 1996–97. There is no evidence for direct density-dependent responses during either the favorable weather years of population growth or during any one of the years with a disastrous die-off. It appears that Peary caribou on the Queen Elizabeth Islands are living in a non-equilibrium grazing system driven mainly by abiotic factors (emergent properties), particularly by exceptionally unfavorable snow or ice conditions. Changing levels of predation by the High Arctic gray wolf (Canis lupus arctos) compound the uncertainty. In this High Arctic ecosystem, non-equilibrium–governed population dynamics plus wolf predation represents an appropriate conceptual model for Peary caribou populations on the Canadian High Arctic islands. The application of our findings to decision making, together with an adequate monitoring program by the responsible agencies, would promote the biological management and ecological conservation of Peary caribou on the Queen Elizabeth Islands. Le nombre de caribous de Peary (Rangifer tarandus pearyi) répertoriés dans les îles de la Reine-Élisabeth, Extrême-Arctique canadien, se trouve au niveau le plus bas à n’avoir jamais été enregistré. Pourtant, certaines populations font toujours l’objet de la chasse et il n’existe aucun programme de surveillance adéquat pour en déterminer les conséquences. Nous évaluons ici des données relatives à la population de caribous de Peary des îles centre-sud de la Reine-Élisabeth afin d’aboutir à une norme d’évaluation précise et réaliste pour déterminer ce qui influence la dynamique de population des caribous de Peary. Entre 1973 et 1997, d’importants déclins de population attribuables aux hivers ou aux printemps rigoureux ont été enregistrés dans le centre-sud des îles de la Reine-Élisabeth sur une période de quatre années-caribous (c’est-à-dire du 1er juillet au 30 juin). Les déclins de population se sont élevés à 67 % en 1973–1974, 33 % en 1994–1995, 78 % en 1995–1996 et 83 % en 1996–1997. Il n’existe aucune preuve de résultats directs dépendant de la densité pendant les années de croissance de la population au cours desquelles les conditions météorologiques étaient favorables ou pendant l’une ou l’autre des années de désastreux déclins. Il semble que le caribou de Peary des îles de la Reine-Élisabeth vive dans un système de pâturage hors équilibre répondant principalement à des facteurs abiotiques (propriétés émergentes), surtout lorsque les conditions d’enneigement ou de glaciation sont exceptionnellement défavorables. L’incertitude est aggravée par les taux de prédation changeants chez le loup arctique (Canis lupus arctos). Dans cet écosystème de l’Extrême-Arctique, les dynamiques de population hors équilibre, alliées à la prédation par le loup, représentent un modèle conceptuel adéquat pour les populations de caribous de Peary des îles de l’Extrême-Arctique canadien. La gestion biologique et la conservation écologique du caribou de Peary dans les îles de la Reine-Élisabeth auraient avantage à tenir compte des constatations émanant de notre étude dans la prise de décisions de même que d’un programme de surveillance convenable de la part des organismes responsables.