Land Claims and Resistance to the Management of Harvester Activities in Nunavut

In 1976, Inuit leaders in what is now Nunavut began the long process that led to a comprehensive land claim to regain control of their lives and land. Previously, they had seen their economic, social, political, educational, and belief systems diminished and the people disempowered by the imposition...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Authors: Suluk, Thomas K., Blakney, Sherrie L.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2009
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/63166
Description
Summary:In 1976, Inuit leaders in what is now Nunavut began the long process that led to a comprehensive land claim to regain control of their lives and land. Previously, they had seen their economic, social, political, educational, and belief systems diminished and the people disempowered by the imposition of Western systems, structures, and practices. To reverse the existing relations, Inuit leaders had to call upon the ideologies and institutions of the dominant society—a process greatly misunderstood by Inuit harvesters and others within the communities. The disconnect between Inuit harvesters’ expectations of the Nunavut Land Claim Agreement (NLCA) and the realities experienced in the communities have made ocean resource management a site of growing resistance in the North. Common misconceptions were that the Nunavut Government would be an Inuit government and that land-claim “compensation” would involve per capita distributions and injections of cash into the hunters and trappers’ organizations. Instead, communities were expected to abide by the decisions of the Nunavut Wildlife Management Board—a tripartite joint-management arrangement between the federal and territorial governments and Inuit organizations—and to cooperate with the increasing demands from government departments and science researchers for local information and participation. The community response to these impositions was to obscure the gaze of inquiring governments and outsiders through creative acts of resistance. To mediate the situation, increased involvement from federal and territorial resource managers in terms of support, capacity building, information exchange, and federal/territorial/community relationship building is encouraged. En 1976, les leaders inuits de la région qui s’appelle maintenant le Nunavut ont amorcé ce long processus qui les a menés à une revendication territoriale d’envergure pour reprendre leurs vies et leurs terres en mains. Avant cela, leurs systèmes économique, social, politique et scolaire de même que leur système de croyances avaient été diminués au point où le peuple se sentait affaibli par l’imposition de pratiques, de structures et de systèmes occidentaux. Pour renverser les relations qui existaient à ce moment-là, les leaders inuits ont dû faire appel aux idéologies et aux institutions de la société dominante — un processus que les Inuits qui récoltent les ressources et d’autres membres de la collectivité ont eu bien du mal à comprendre. En raison de la différence entre les attentes des Inuits qui récoltent les ressources à l’égard de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut (ARTN) et les réalités vécues dans les collectivités, la gestion des ressources océaniques est devenue un enjeu de plus en plus important dans le Nord. Parmi les idées fausses véhiculées, notons le fait que le gouvernement du Nunavut aurait été un gouvernement inuit et que la « compensation » au titre des revendications territoriales aurait pris la forme de distributions par habitant et d’injections de capital destinées aux organismes de chasse et de pêche. À la place, les collectivités ont été obligées d’obéir aux décisions du Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut — un groupe de gestion tripartite composé des gouvernements fédéral et territorial de même que d’organismes inuits — et de faire preuve de coopération vis-à-vis des exigences croissantes de divers ministères et chercheurs scientifiques en quête d’information et de participation dans la région. La réaction de la collectivité à l’égard de ces impositions a consisté à embrouiller l’insistance des gouvernements et d’autres parties en organisant des actes de résistance créatifs. Afin d’arbitrer la situation, on encourage une plus grande participation de la part des gestionnaires fédéraux et territoriaux de ressources en matière de soutien, de renforcement des capacités, d’échange de l’information et de formation de relations entre le secteur fédéral, le secteur territorial et le secteur communautaire.