Summary: | Hudson Bay, as the world’s second-largest inland sea, is far from insignificant. Yet, the Hudson Bay bioregion barely registers on the radar of Canadian ocean management. When it does, it almost invariably appears under a project-specific approach or within the strict parameters of jurisdictional responsibilities. However, Inuit in Sanikiluaq, from their standpoint on the Belcher Islands, see the surrounding marine environment as being largely unrelated to political boundaries and jurisdictions. From their perspective, stewardship means ensuring the sustained health of Hudson Bay and its marine life. We advocate concrete steps to bring compartmentalized governmental processes in line with this more comprehensive definition of marine environmental stewardship. A twofold course of action is needed. The first step is to make joint, complementary use of scientific and Inuit knowledge to understand the cumulative, transboundary effects on this Arctic marine ecosystem of natural and human-induced changes. Second, collaboration is greatly needed to unify the present fragmented coastal and marine governance in the eastern Canadian Arctic. We therefore propose establishing a community-based monitoring and assessment network and a cooperative, inter-jurisdictional stewardship body. Such a collaborative effort could make tangible progress toward sound, ecosystem-based, integrated management of the Hudson Bay bioregion. La baie d’Hudson, soit la deuxième mer intérieure au monde de par sa superficie, est loin de revêtir peu d’importance. Pourtant, la biorégion de la baie d’Hudson est à peine captée sur le radar de la gestion canadienne des océans. Lorsqu’elle fait surface, c’est habituellement parce qu’elle fait l’objet d’un projet spécifique ou qu’elle se trouve à faire partie des paramètres stricts relevant de responsabilités juridictionnelles. Cela dit, du point de vue des Inuits de Sanikiluaq, sur les îles Belcher, l’environnement marin environnant n’a à peu près rien à voir avec les frontières et les juridictions politiques. D’après leur perspective, la gérance signifie qu’il faut donner lieu à un état durable pour la baie d’Hudson et sa vie marine. Nous nous prononçons en faveur de l’adoption de mesures concrètes afin que les processus gouvernementaux compartimentalisés cadrent mieux avec cette définition plus exhaustive de la gérance marine de l’environnement. Les mesures doivent se faire en deux temps. Dans un premier temps, il faut procéder à l’utilisation conjointe et complémentaire des connaissances des scientifiques et des Inuits pour en venir qu’à comprendre les effets cumulatifs et transfrontières sur cet écosystème marin de l’Arctique qui subit des changements à la fois provoqués par la nature et par l’être humain. Dans un deuxième temps, il y a lieu de collaborer pour unifier la gérance côtière et marine actuellement fragmentée dans l’est de l’Arctique canadien. Par conséquent, nous proposons l’établissement d’un réseau de surveillance et d’évaluation communautaire de même que d’un organisme coopératif et interjuridictionnel de gérance. Un tel effort de collaboration pourrait donner lieu à des progrès tangibles pour aboutir à la gestion solide et intégrée des écosystèmes de la biorégion de la baie d’Hudson.
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