| Summary: | Sur la base d'une recherche exploratoire sur place et d'une analyse de la littérature, le mémoire discute de l'impact potentiel des facteurs historiques et sociaux sur la santé mentale des membres actuels des Premières Nations du Canada. Plus précisément, nous avons créé un modèle multifactoriel incluant des déterminants tels que le nom donné aux Indiens, la situation géographique, l’éducation, l’emploi, l’économie, la santé physique, les premières rencontres Autochtones-Européens effectuées au 16ème siècle, la création des réserves, la disparition massive des Indiens, la tentative de destruction de la culture native, la création des écoles résidentielles, la rafle des années 60 et le post-colonialisme (sous lequel nous avons placé la tutelle canadienne persistante, l’image de l’Indien véhiculé par les médias et un certain racisme encore présent au Canada). Finalement, et résultant des effets potentiellement traumatiques de cette combinaison de facteurs, nous discutons de la possibilité d’un "traumatisme intergénérationnel collectif" à prendre en compte dans l’abord de la question de la santé mentale des Indiens d'aujourd'hui, en articulation avec la prise en compte également essentielle des conceptions natives du bien-être, à intégrer avec soin. Mémoire de master [120] en sciences psychologiques, Université catholique de Louvain, 2014
|
|---|