Lorsque des aînés inuit évoquent la beauté de l’au-delà … Ou ce que disent les expériences de mort imminente chez les Inuit du Nunavut
À partir de témoignages recueillis auprès d’Inuit dans les années 1920 par Knud Rasmussen et presqu’un siècle plus tard par l’auteur à l’occasion de plusieurs ateliers de transmission des savoirs organisés au Nunavut, l’article montre que les aînés inuit ne craignent pas la mort. A...
Published in: | Frontières |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
Editions Autrement
2018
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Online Access: | http://hdl.handle.net/2078.1/220914 https://doi.org/10.7202/1044163ar |
Summary: | À partir de témoignages recueillis auprès d’Inuit dans les années 1920 par Knud Rasmussen et presqu’un siècle plus tard par l’auteur à l’occasion de plusieurs ateliers de transmission des savoirs organisés au Nunavut, l’article montre que les aînés inuit ne craignent pas la mort. Au contraire, celle-ci dispose d’un réel pouvoir d’attraction dont les plus jeunes doivent se méfier. Pour comprendre cette ouverture face à la mort, nous rappelons d’abord les composantes qui fondent la notion de personne. Nous décrivons ensuite les lieux post mortem et leurs transformations avec la christianisation pour, finalement, examiner des expériences de mort imminente. La vie après la mort se mesure à deux niveaux : tandis que l’âme-tarniq rejoint le monde des défunts, atiq, l’âme-nom, est transmis et recyclé lors de la naissance d’un enfant. Les défunts continuent ainsi à vivre à la fois au travers des vivants et au sein d’autres mondes. Quant aux vivants, lorsque ces derniers ne supportent plus la vie d’ici-bas, ils optent aisément pour d’autres lieux. |
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