Summary: | Bien qu'elle fut le centre de bien de découvertes, l'Amérique demeura un lieu où les Européens ont longtemps imposé leurs propres mentalités, issues des humanités gréco-latines et du christianisme, sur la nouveauté et l'inconnu du nouveau continent. Des écrits de Jacques Cartier, on remarque au début une observation sélective et parfois même dédaigneuse pour cette «terre neuve». On la représente d'abord comme désert sans attrait; ensuite, comme un sol débordant de richesses. On perçoit des paysages idéalisés qui rappellent les écrits de l'Europe classique. Le nouveau continent devient donc de plus en plus semblable à ce que l'on connaît déjà en Europe même si on raconte l'existence de nombreux monstres et merveilles qui y habitent. Bien qu'il ressemble aux paysages français, on le perçoit comme territoire primitif, voire édénique.
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