Summary: | Wampum, war, and war clubs have been linked inextricably among Iroquoian speakers for more than two centuries. The following contribution will explain its use based on some of the earliest existing war clubs in Paris collections. Thereby wampum was of necessity to close successfully the gaps of the deceased relatives, and through adoption of captives, Native Nations counteracted a decline in their population. The needed belts painted in red did not survive; instead their images did, because they served to identify warriors as leaders publicly. Neglected since the French Revolution, war clubs from the Old Regime are not only of extraordinary quality. They offer a unique opportunity to look back in time and function as witnesses to past practices, as a medium of non-verbal communication, which has long been gone, correlating with the loss of Native American autonomy. Pendant plus de deux cents ans, les colliers de wampum ont entretenu des relations étroites avec la guerre et les casse-têtes chez les Iroquoiens. Ce texte se propose d’en expliquer la fonction à partir de l’étude de quelques-uns des plus anciens casse-têtes connus à ce jour appartenant à des collections parisiennes. Les wampums étaient nécessaires pour compenser la perte d’un proche. En adoptant leurs prisonniers, les Premières Nations parvinrent à lutter contre la baisse démographique dans leurs rangs. Les colliers de wampum teintés de rouge ont disparu mais leur souvenir est resté, car ils identifiaient publiquement les chefs de guerre. Tombés en désuétude après la Révolution française, les casse-têtes collectionnés sous l’Ancien Régime, extrêmement bien conservés, offrent une occasion unique de se pencher sur le passé. Ils sont le témoin de pratiques de communication non verbale révolues dont la disparition coïncide avec la perte d’autonomie des Premières Nations.
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