The City as a Site of Trauma and Transformation: Sherman Alexie’s Indian Killer and Tomson Highway’s Kiss of the Fur Queen

Cet article s’intéresse au sort des Indiens d’Amérique dans la ville, tel qu’il est reflété dans deux romans d’écrivains amérindiens, des Premières Nations : Indian Killer, de Sherman Alexie (1996) et Kiss of the Fur Queen, de Tomson Highway (1998). Alexie offre un traitement brutalement réaliste de...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Caliban
Main Author: Bak, Hans
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Presses universitaires du Midi 2017
Subjects:
Online Access:http://journals.openedition.org/caliban/1707
Description
Summary:Cet article s’intéresse au sort des Indiens d’Amérique dans la ville, tel qu’il est reflété dans deux romans d’écrivains amérindiens, des Premières Nations : Indian Killer, de Sherman Alexie (1996) et Kiss of the Fur Queen, de Tomson Highway (1998). Alexie offre un traitement brutalement réaliste de la vie urbaine et recourt à une écriture plate et sans fioritures, visant à la confrontation et au malaise, à la résistance et à l’indignation, et ne laissant aucune place à la rédemption ou au salut. Au contraire, le roman dense, riche en métaphores de Highway s’oriente vers la possibilité d’une rencontre entre des cultures incompatibles, irréconciliables, et s’adonne à un art amphibie, rassemblant une culture traditionnelle tribale et un modernisme européen et américain—un art incitant à réunir, de manière responsable, une identité interculturelle et une mémoire tribale et devenant ainsi, essentiellement, un "art de la ville". This article looks at the fate of the American Indians in the city, as reflected in two novels of Amerindian writers, from the First Nations: Indian Killer from Sherman alexia (1996) and Kiss of the Fur Queen from Tomson Highway (1998). Alexia offers brutally realistic treatment of urban life and uses plain writing without fiormings, aimed at confrontation and discomfort, resistance and indignation, and leaving no room for redemption or salut. On the contrary, the dense novel, rich in metaphors of Highway, is geared towards the possibility of a meeting between incompatible, irreconcilable cultures, with an amphibious art, bringing together a traditional tribal culture and European modernism and an art that encourages a responsible intercultural identity and tribal memory and thus essentially becomes an ‘art of the city’.