Les Iakoutes, des chercheurs de chevaux
International audience Situés à l'extrémité nord-est de l'extension du monde turc, en Sibérie orientale, les Iakoutes ont adapté le système pastoral des steppes à un milieu de taïga, caractérisé par un climat continental d'une rigueur inouïe. Ils élèvent des vaches, des chevaux et des...
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
2007
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02076801/file/Ferret%202007b.pdf https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02076801 |
Summary: | International audience Situés à l'extrémité nord-est de l'extension du monde turc, en Sibérie orientale, les Iakoutes ont adapté le système pastoral des steppes à un milieu de taïga, caractérisé par un climat continental d'une rigueur inouïe. Ils élèvent des vaches, des chevaux et des rennes. L'élevage équin, dont le principal débouché est l'hippophagie, se distingue par son extrême extensivité. En dépit de températures hivernales les plus basses de l'hémisphère nord, atteignant fréquemment les - 60°, les chevaux y paissent en liberté l'année durant.La surveillance des troupeaux est discontinue, plus ou moins relâchée suivant les saisons. Plus que des gardiens de troupeaux, les éleveurs iakoutes sont des chercheurs de chevaux. L'isolement et la quête fondent la spécificité de leur travail. Le contrôle de la mobilité des chevaux s'opère par quelques rares actions directes (telles la mise en enclos, la pose d'entraves et l'attache), réservées à certaines catégories d'animaux. Mais pour tous les autres, le contrôle n'est qu'indirect (par la formation des troupeaux, leur recherche et leur affouragement épisodique), de telle sorte qu'il n'est pas toujours aisé de démêler qui, de l'homme ou du cheval, décide des mouvements du troupeau et des changements de pâtures. |
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