« Des contes encore presque bleus. ». Le merveilleux surréaliste : une parenté entre Jean Giono et Julien Gracq ?

Il s’agit ici de déterminer l’improbable point de rencontre où Jean Giono et Julien Gracq « cessent d’être perçus contradictoirement ». Gracq, le peintre crépusculaire des presqu’îles et des routes, des forêts et des rivages de la guerre, où l’on s’enlise avant d’appareiller vers les lointains du la...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Arnaud-Toulouse, Marie-Anne
Format: Book
Language:French
Published: Presses universitaires de la Méditerranée 2020
Subjects:
art
Online Access:http://books.openedition.org/pupvd/9226
Description
Summary:Il s’agit ici de déterminer l’improbable point de rencontre où Jean Giono et Julien Gracq « cessent d’être perçus contradictoirement ». Gracq, le peintre crépusculaire des presqu’îles et des routes, des forêts et des rivages de la guerre, où l’on s’enlise avant d’appareiller vers les lointains du large et ses abîmes, pour « voir et toucher sa faim ». Giono, celui des aurores boréales, des midi-à-quatorze heures et des amers à boire, celui du choléra, de la montagne et du bout de la route, où . this is a question of identifying the unlikely meeting point where Jean Giono and Julien Gracq “cease to be perceived by both parties.” Gracq, the crepuscular painter of the islands and roads, forests and coastlines of war, where we boil before moving to the distant offshore and his damage, to ‘see and touch his hunger’. Giono, Boreal aurores, mids to 14 hours and bitters for drinking, cholera, mountain and end of road, where.