Summary: | Chacun peut intuitivement sentir que les problèmes environnementaux se posent simultanément à différents niveaux : de celui du ruisseau pollué au bout de mon jardin à celui du « trou » dans la couche d’ozone au dessus de l’Antarctique du marais avoisinant sacrifié, avec sa flore et sa faune remarquables, à la construction d’une autoroute supplémentaire, jusqu’à la disparition accélérée de milliers d’espèces qualifiée de sixième extinction de la biodiversité, enjeu global s’il en est. Mais c’est aussi un problème national, les Etats ayant, de longue date, revendiqué la souveraineté sur leurs ressources naturelles (notamment dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique adoptée en 1992), et donc le droit d’en user librement. Les effets d’échelle sont consubstantiels à l’idée même d’un environnement naturel planétaire pensé comme une biosphère et ils ont un impact majeur sur la gouvernance globale de ces enjeux. Chacun can intuitively feel that environmental problems arise simultaneously at different levels: from the polluted stream at the end of my garden to the ‘hole’ in the ozone layer above the Antarctic; from the nearby marsh sacrificed, with its remarkable flora and fauna, to the construction of an additional motorway, until the rapid disappearance of thousands of species classified as the sixth extinction of biodiversity, a global challenge, if any. But it is also a national problem, as States have long claimed sovereignty over their natural resources (particularly in the context of the Convention on Biological Diversity adopted in 1992), and therefore the right to use them freely. Scale effects are part of the very idea of a global natural environment conceived as a biosphere and have a major impact on the overall governance of these issues.
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