If Art is the Answer, What is the Question?—Some Queries Raised by First Nations’ Visual Culture in Vancouver
En ce moment, à Vancouver, on peut voir de l’art autochtone dans un certain nombre de galeries commerciales qui s’y consacrent exclusivement, dans quelques autres qui en montrent à l’occasion, et il existe aussi un très grand nombre de débouchés pour ce dernier, difficiles à distinguer des simples b...
Published in: | RACAR : Revue d'art canadienne |
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1994
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fttriple:oai:gotriple.eu:10.7202/1072668ar 2023-05-15T16:17:07+02:00 If Art is the Answer, What is the Question?—Some Queries Raised by First Nations’ Visual Culture in Vancouver Townsend-Gault, Charlotte 1994-01-01 https://doi.org/10.7202/1072668ar http://id.erudit.org/iderudit/1072668ar en eng UAAC-AAUC (University Art Association of Canada | Association d'art des universités du Canada) Érudit doi:10.7202/1072668ar http://id.erudit.org/iderudit/1072668ar RACAR: Revue d'art canadienne / RACAR: Canadian Art Review art anthro-se Text https://vocabularies.coar-repositories.org/resource_types/c_18cf/ 1994 fttriple https://doi.org/10.7202/1072668ar 2023-01-22T17:43:27Z En ce moment, à Vancouver, on peut voir de l’art autochtone dans un certain nombre de galeries commerciales qui s’y consacrent exclusivement, dans quelques autres qui en montrent à l’occasion, et il existe aussi un très grand nombre de débouchés pour ce dernier, difficiles à distinguer des simples boutiques ou des magasins. On assiste, en outre, à une prolifération de livres luxueux, pleins de photographies brillantes montrant les trésors que musées et collections privées à travers le monde ont enlevés à la Côte Ouest, avant que la Colombie britannique ne change ses attitudes négatives envers les Premières Nations, attitudes qui considéraient les artefacts de ces dernières comme étant dépourvus d’intérêt artistique. Et même si c’est encore plus difficile à circonscrire, il y a encore plus à voir à l’extérieur des galeries et des livres : les grands mâts-totems dans les centres commerciaux, les « sweat-shirts » aux motifs imprimés par des artistes et les « logos » sur les emballages de saumon fumé. Autour de ces manifestations, de nombreux débats font rage quant à leur signification, leur destination et leur fonction. On considérera, dans cette étude, que ces artefacts doivent être regardés comme une réification de projets d’inscription de l’identité locale ou nationale, et comme tels, ils constituent des sites où peuvent s’exprimer les conflits entre les Premières Nations et la société dominante. On conclura en montrant que la situation permet une « offensive » de représentations culturelles que provoquent des affrontements et soulèvent de vives passions. C’est la nature des relations de la réception de l’art autochtone et c’est par elles que les arguments sur les implications de valeurs divergentes peuvent s’établir. C’est ici que les frontières se démarquent, s’élargissent ou se forcent au fur et à mesure que les politiques de l’identitaire sont retravaillées autant pour les Autochtones que pour les autres. at the moment, in Vancouver, indigenous art can be seen in a number of shopping galleries dedicated ... Text First Nations Premières Nations Unknown RACAR : Revue d'art canadienne 21 1-2 100 110 |
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En ce moment, à Vancouver, on peut voir de l’art autochtone dans un certain nombre de galeries commerciales qui s’y consacrent exclusivement, dans quelques autres qui en montrent à l’occasion, et il existe aussi un très grand nombre de débouchés pour ce dernier, difficiles à distinguer des simples boutiques ou des magasins. On assiste, en outre, à une prolifération de livres luxueux, pleins de photographies brillantes montrant les trésors que musées et collections privées à travers le monde ont enlevés à la Côte Ouest, avant que la Colombie britannique ne change ses attitudes négatives envers les Premières Nations, attitudes qui considéraient les artefacts de ces dernières comme étant dépourvus d’intérêt artistique. Et même si c’est encore plus difficile à circonscrire, il y a encore plus à voir à l’extérieur des galeries et des livres : les grands mâts-totems dans les centres commerciaux, les « sweat-shirts » aux motifs imprimés par des artistes et les « logos » sur les emballages de saumon fumé. Autour de ces manifestations, de nombreux débats font rage quant à leur signification, leur destination et leur fonction. On considérera, dans cette étude, que ces artefacts doivent être regardés comme une réification de projets d’inscription de l’identité locale ou nationale, et comme tels, ils constituent des sites où peuvent s’exprimer les conflits entre les Premières Nations et la société dominante. On conclura en montrant que la situation permet une « offensive » de représentations culturelles que provoquent des affrontements et soulèvent de vives passions. C’est la nature des relations de la réception de l’art autochtone et c’est par elles que les arguments sur les implications de valeurs divergentes peuvent s’établir. C’est ici que les frontières se démarquent, s’élargissent ou se forcent au fur et à mesure que les politiques de l’identitaire sont retravaillées autant pour les Autochtones que pour les autres. at the moment, in Vancouver, indigenous art can be seen in a number of shopping galleries dedicated ... |
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