Introduction
« Dites-moi le cheval d'un peuple,et je vous dirai les normes et les institutions de ce peuple ». Cet adage, parfois attribué à tort à C. de Sourdeval (1880) et dû en réalité au journaliste fouriériste A. Toussenel (1847, p. 179), se vérifie a fortiori en Asie intérieure, où des peuples altaïqu...
Published in: | Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines |
---|---|
Main Author: | |
Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
Centre d'Etudes Mongoles & Sibériennes / École Pratique des Hautes Études
2010
|
Subjects: | |
Online Access: | https://doi.org/10.4000/emscat.1722 http://journals.openedition.org/emscat/1722 |
Summary: | « Dites-moi le cheval d'un peuple,et je vous dirai les normes et les institutions de ce peuple ». Cet adage, parfois attribué à tort à C. de Sourdeval (1880) et dû en réalité au journaliste fouriériste A. Toussenel (1847, p. 179), se vérifie a fortiori en Asie intérieure, où des peuples altaïques ont inventé une véritable civilisation du cheval (Ferret 2009), l’animal imprégnant tous les pans de la culture. Mongols, Iakoutes, Altaïens, Kirghiz et Kazakhs sont des « peuples cavaliers », au sen. “tell me the horse of a people, and I will tell you the norms and institutions of that people”. This adage, sometimes wrongly attributed to C. de Sourdeval (1880) and actually due to the fourierist journalist A. Toussenel (1847, p. 179), is all the more true in internal Asia, where altaic peoples invented a true civilisation of the horse (Ferret 2009), the animal impregnating all parts of the culture. Mongols, Yakutes, Altaïans, Kirghiz and -s are “sweeping peoples”. |
---|