Centennial fluctuations of the geomagnetic intensity : from archeomagnetism to core processes

Les mesures directes du champ géomagnétique ne couvrant que la période historique (1590 à aujourd’hui), la reconstruction de son évolution au-delà de cette période repose sur des données indirectes, fournies par le paléo- et l’archéomagnétisme, ce dernier permettant d’acquérir des données particuliè...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Troyano, Marie
Other Authors: Université Paris Cité, Fournier, Alexandre, Gallet, Yves
Format: Thesis
Language:English
Published: 2020
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2020UNIP7222/document
Description
Summary:Les mesures directes du champ géomagnétique ne couvrant que la période historique (1590 à aujourd’hui), la reconstruction de son évolution au-delà de cette période repose sur des données indirectes, fournies par le paléo- et l’archéomagnétisme, ce dernier permettant d’acquérir des données particulièrement bien datées. Cette thèse a pour but d’analyser les variations d’archéointensité du champ sur des échelles multi-décennales à centennales, à travers deux aspects différents mais complémentaires. Une première étude porte sur l’acquisition de données d’archéointensité en Asie centrale et leur interprétation en terme de variations d’intensité à une échelle régionale et globale. L’absence de données directes d’intensité avant ~1840 nécessite une contrainte additionnelle pour construire des modèles globaux du champ magnétique à partir de données directes. Deux options sont proposées, la première extrapolant linéairement dans le passé les variations du dipôle axial observées en 1840, comme pour le modèle gufm1, la seconde s’appuyant sur un jeu global de données d’archéointensité. Dans cette étude, une approche régionale est proposée, basée sur de nouvelles données d’archéointensité obtenues à Boukhara. Cette ville est remarquable par la préservation de son centre historique, dont les bâtiments sont précisément datés par des archives documentaires. Les fragments de briques d’argiles cuites des bâtiments échantillonnés ont été analysés par le protocole expérimental du Triaxe. Les variations d’intensité obtenues montrent une décroissance rapide de 1600 à ~1750 suivie d’une croissance modérée jusqu’au début du 19e siècle. Cette évolution est en accord avec d’autres données Triaxe acquises en Europe de l’Ouest et en Russie du Nord-Ouest. Toutes les données Triaxe sont donc utilisées pour recalibrer l’évolution du dipôle axial du modèle gufm1. La nouvelle évolution montre un minimum d’amplitude durant la seconde moitié du 18e siècle. Si les résultats présentés dans cette étude doivent être confirmés par de nouvelles données ...