Vegetation and climate of north anatolian and north aegean region since 7 Ma according to pollen analysis

Cette étude concerne un long enregistrement sédimentaire marin (Site DSDP 380 : Miocène supérieur à Présent) et des affleurements à terre de dépôts marins ou lacustres du Miocène supérieur et(ou) du Pliocène inférieur. L’objectif principal de cette recherche est de reconstruire la végétation et le c...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Biltekin, Demet
Other Authors: Lyon 1, Istanbul teknik üniversitesi, Cagatay, Namik, Suc, Jean-Pierre
Format: Thesis
Language:English
Published: 2010
Subjects:
Online Access:http://www.theses.fr/2010LYO10298/document
Description
Summary:Cette étude concerne un long enregistrement sédimentaire marin (Site DSDP 380 : Miocène supérieur à Présent) et des affleurements à terre de dépôts marins ou lacustres du Miocène supérieur et(ou) du Pliocène inférieur. L’objectif principal de cette recherche est de reconstruire la végétation et le climat des régions nord-anatolienne et nord-égéenne des 7 derniers Ma. Deux types de végétation y furent alternativement : les forêts de plantes thermophiles et les formations ouvertes incluant les steppes à Artemisia. A la fin du Miocène, la plupart des éléments mégathermes (tropicaux) et mégamésothermies (subtropicaux) avaient régressé en raison des détériorations climatiques. Cependant, certains d'entre eux ont survécu pendant le Pliocène supérieur, notamment ceux qui constituaient des forêts littorals marécageuses (Glyptostrobus, Engelhardia, Sapotaceae, Nyssa) ou participaient à des forêts mixtes avec des arbres décidus mésothermes. Pendant ce temps, les formations ouvertes à herbes sont devenues prédominantes dans la végétation sans que les éléments steppiques (Artemisia, Ephedra, Hippophae rhamnoides) soient très abondants. A 2,6 Ma, sous l’effet des premières glaciations arctiques, les éléments méga-mesothermes se sont très raréfiés malgré la persistance de quelques reliques (Taxodiaceae : probablement Glyptostrobus, Engelhardia, Sapotaceae, Nyssa). Simultanément, les forêts mixtes à éléments mésothermes (Quercus décidus, Betula, Alnus, Liquidambar, Fagus, Carpinus, Tilia, Acer, Ulmus, Zelkova, Carya, Pterocarya, etc) ont aussi quasiment disparu tandis que les environnements steppiques se développaient fortement. Désormais, tout au long des cycles glaciaire-interglaciaire (d’abord de 41 ka de périodicité puis de 100 ka), les steppes à Artemisia occuperont plus d’espace temporel que les phases arborées. Depuis 1,8 Ma, les environnements à herbes et les steppes à Artemisia n’ont cessé de s’étendre jusqu' à aujourd'hui. Cette expansion des steppes à Artemisia dans la région du Pont-Euxin a été observée au tout ...