Observations on buried glacier ice and massive segregated ice, western arctic coast, Canada

• Published in: Permafrost and Periglacial Processes
• Main Authors: H. M. French, D. G. Harry
• Format: Article in Journal/Newspaper
• Language: unknown
• Subjects: Arctic; Canada; Mackenzie Delta; Banks Island; eskimo*; esquimaux; glacier*
• Online Access: https://doi.org/10.1002/ppp.3430010105

The two main theories for the origin of the thick bodies of massive ground ice known to exist in the Western Canadian Arctic are (1) segregation‐injection and (2) buried glacier ice. Because buried glacier ice may contain significant quantities of stratified debris and may have experienced thawing and refreezing (regelation) on several occasions, it may be very difficult to distinguish between massive segregated ice and buried basal glacier ice. By use of cryostratigraphic and cryotextural (petrofabric) observations, massive ground ice bodies observed in the Sandhills Moraine, southern Banks Island, and the southern Eskimo Lakes region, Pleistocene Mackenzie Delta, are both interpreted as basal glacier ice. Other massive ground ice bodies which have been examined in the Western Canadian Arctic are best explained in terms of segregation‐injection. Les deux théories principales qui ont été avancées pour expliquer l'origine des glaces massives qui existent dans le sol de l'Arctique canadien occidental consistent à les considérer soit comme de la glace de ségrégation‐injection, soit comme de la glace de glacier enfouie. Comme la glace de glacier enfouie peut contenir des quantités significatives de débris stratifiés et peut avoir subi des phénomènes de fusion et de regel (regélation) en plusieurs occasions, il est souvent très difficile de distinguer ces deux types de glace. Sur la base d'observations cryostratigraphiques et cryotexturales (petrofabrique), des corps de glace massive observées dans la moraine Sandhills (au sud de l'ǐle de Banks) et dans la région méridionale de la région des lacs Esquimaux (delta pléistocène du Mackenzie) sont toutes deux interprétées comme de la glace du glacier. D'autres corps de glace massive qui ont été examinés dans l'Arctique canadien occidental sont le mieux expliqués comme de la glace de segrégation‐injection.