Movement of salts in Antarctic soils: experiments using lithium chloride

• Main Authors: G. G. C. Claridge, I. B. Campbell, M. R. Balks
• Format: Article in Journal/Newspaper
• Language: unknown
• Subjects: Antarctic; Ross Island; Vanda; Scott Base; Wright Valley; Lake Vanda; Antarc*; Antarctica
• Online Access: https://doi.org/10.1002/(SICI)1099-1530(199907/09)10:33.0.CO;2-R

In order to investigate the fate of contaminants accidentally spilt on Antarctic soils, known amounts of lithium chloride were added to soil plots beside Lake Vanda, in the Wright Valley, and close to Scott Base, on Ross Island. The soils were sampled over a three‐year period to trace the movement of lithium. On dry sites most of the added lithium remained in the soil where it had been applied, although trace amounts had moved up to 3 m laterally. On wet sites, where moisture was available from melting snow, much greater amounts of lithium had moved laterally and could be detected up to 5 m away. Thus in dry sites, typical of most of the ice‐free areas of Antarctica, accidental contaminants will only move slowly over a short distance from the spill site, whereas on wet sites, the contaminants will eventually move more rapidly and be leached out to the lowest point in the drainage system. Copyright © 1999 John Wiley & Sons, Ltd. Pour rechercher le sort de polluants accidentellement dispersés sur des sols de l'Antarctique, des quantités connues de chlorure de lithium ont été ajoutées à des sols de parcelles à proximité du Lac Vanda, dans la vallée de Wright, à proximité de la base Scott sur l'île de Ross. Les sols ont été échantillonnés après une période de trois ans pour suivre les déplacements du lithium. Sur les sites secs, la plus grande partie du lithium ajouté est resté dans le sol où il a été placé bien que des traces en aient été retrouvées latéralement jusqu'à plus de 3 m. En des endroits humides, où l'humidité provenait de la fonte de la neige, de beaucoup plus grandes quantités de lithium se sont déplacées latéralement et ont pu être détectées jusqu'à 5 m de distance. Donc dans des sites secs, typiques de la plupart des régions libres de glace de l'Antarctique, une pollution accidentelle se déplacera seulement sur une courte distance depuis des sites pollués, tandis que dans des endroits humides, les polluants se déplaceront plus rapidement et s'infiltreront vers les points bas du système de drainage. Copyright © 1999 John Wiley & Sons, Ltd.