Evolution démographique récente des pays développés

Sardon Jean-Paul.- Evoluciones demográficas recientes en los parses desarrollados La unica causa de la relativa estabilidad demográfica del continente europeo es el creci- miento registrado en Europa Occidental, debido esencialmente a la inmigración. Tanto en Europa Central como en Europa del Este y...

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Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: PERSEE 2002
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description Sardon Jean-Paul.- Evoluciones demográficas recientes en los parses desarrollados La unica causa de la relativa estabilidad demográfica del continente europeo es el creci- miento registrado en Europa Occidental, debido esencialmente a la inmigración. Tanto en Europa Central como en Europa del Este y en Rusia, el crecimiento natural es negativo, y el saldo migra- torio unicamente es positivo en Rusia. La tasa de crecimiento demográfico de la Union Europea es 2,4 veces inferior a la registrada en Estados Unidos y el crecimiento natural es 6 veces inferior. El indice sintético de fecundidad ha aumentado ligeramente en la Union Europea desde 1998. En el ano 2000 se situaba en 1,5 hijos por mujer, 0,6 hijos por debajo de Estados Unidos. El indice aumenta en casi todos los países de Europa Occidental, y va desde 1,23 hijos por mujer en Italia a 2,08 en Islandia. Las fecundidades más bajas se registran en Europa Central y del Este: de 1,11 hijos por mujer en Armenia a 1,21 en Rusia, pasandopor la RepublicaCheca(l,14) y Ucrania. El ligero aumento de la fecundidad observado en el 2000 no refleja una voluntad compartida de tener un hijo al inicio del milenio y no pone en cuestión la disminución casi general de la descen- dencia final de las mujeres nacidas a partir de finales de los aňos 50. La nupcialidad sigue aumen- tando en la mayoria de países de Europa Occidental pero disminuye en Europa Central y del Este, donde el nivel general es inferior al registrado en Occidente. La esperanza de vida sigue progresando en Europa Occidental, donde los mayores avances se registran entre los hombres. En el Este, todos los países registran a su vez aumentos netos ex- cepto Moldavia y Rusia, donde la esperanza de vida masculina todavía disminuyó 1 afio durante el 2000. Sardon Jean-Paul.- Évolution démographique récente des pays développés La relative stabilité d'ensemble de la population du continent européen n'est assurée que par la croissance de celle de l'Europe occidentale, due pour l'essentiel à l'immigration. En Europe centrale, comme en Europe orientale et en Russie, l'accroissement naturel est négatif, le solde migratoire n'étant positif qu'en Russie. Si le taux de croissance de la population de l'Union européenne est 2,4 fois plus faible qu'aux États-Unis, l'accroissement naturel y est 6 fois plus faible. L'indicateur conjoncturel de fécondité de l'Union progresse légèrement depuis 1998 et s'établit, en 2000, à 1,50 enfant par femme, soit 0,6 enfant de moins qu'aux États-Unis. Il s'élève dans presque tous les pays d'Europe occidentale, s'échelonnant de 1,23 enfant par femme en Italie à 2,08 en Islande. C'est en Europe centrale et orientale que se rencontrent les fécondités les plus faibles : de 1,11 enfant par femme en Arménie à 1,21 en Russie, en passant par la République tchèque (1,14) et sans doute l'Ukraine. La légère hausse observée en 2000 est loin de traduire une volonté largement partagée d'avoir un enfant au cours de ce millésime particulier et ne remet pas en cause la décroissance quasi générale de la descendance finale des femmes nées à partir de la fin des années 1950. En Europe occidentale, la nuptialité continue de se relever dans la plupart des pays, alors qu'en Europe centrale et orientale, l'évolution est plutôt à la baisse, et son niveau général y est aujourd'hui inférieur à celui enregistré à l'Ouest du continent. La durée de vie moyenne continue à progresser en Europe occidentale, avec des gains un peu plus élevés pour le sexe masculin. À l'Est, des gains nets sont également enregistrés dans tous les pays, à l'exception de la Moldavie et surtout de la Russie où l'espérance de vie masculine perd encore 1 an au cours de l'année 2000.
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