Illegitimacy and Lone-Parenthood in XIXth Century Sweden

The article analyses illegitimate births as a life course phenomenon for women in the Sundsvall region in northern Sweden during the nineteenth century. In the middle of the century 9% of all children were born out of wedlock in Sweden. By the end of the nineteenth century their numbers had increase...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Annales de démographie historique
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: PERSEE 1999
Subjects:
Online Access:http://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1999_num_1998_2_1938
https://doi.org/10.3406/adh.1999.1938
Description
Summary:The article analyses illegitimate births as a life course phenomenon for women in the Sundsvall region in northern Sweden during the nineteenth century. In the middle of the century 9% of all children were born out of wedlock in Sweden. By the end of the nineteenth century their numbers had increased to 11%. Illegitimacy was mainly concentrated to urban areas. In the town of Sundsvall it exceeded 20% during the second half of the nineteenth century. It is argued that chances of survival for illegitimate infants were mainly caused by poverty. A majority of the women with illegitimate children managed to find a husband. The marriage resulted in increased chances of survival for children born within wedlock. An illegitimate births was usually the result of the first pregnancy of a young woman and an isolated event in her life course, which supports the argument that poverty and not marginalisation was the main cause for high illegitimate infant mortality. There were of course exceptions. Marginalisation and biological factors still played an important role in many cases. Some women in Sundsvall gave repeatedly birth to illegitimate children and were subsequently in a less favourable situation. They were to a much larger extend marginalised and less then 50% married if they had life histories with three or more illegitimate children. The article also analyses the importance of supportive kin networks for lone mothers, but argues that they played a less significant role for the survival of infants in comparison with, for instance, the number of illegitimate births experienced by the woman and birth intervals. The different life courses and the fates. L'article présente l'analyse des naissances illégitimes en tant que phénomène du cycle de vie pour les femmes de la région de Sundsvall en Suède au cours du XIXe siècle. Vers 1850, la Suède comptait 9 % de naissances illégitimes, pourcentage qui s'élève à 11 % à la fin du XIXe siècle. Ce phénomène, surtout urbain, se manifestait particulièrement à Sundsvall, avec 20 % de naissances hors mariage dans la seconde moitié du XIXe siècle. On estime que les chances de survie des enfants illégitimes dépendaient surtout de la pauvreté. Il apparaît ici que, dans la mesure où une majorité des filles- mères trouvaient finalement un mari, les chances de survie de leurs enfants nés dans ce cadre s'élevaient dès lors au niveau de l'ensemble de la population. Il convient de souligner qu'une naissance illégitime correspondait en général à la première grossesse de la jeune femme et demeurait un événement isolé dans sa vie féconde, ce qui plaide en faveur de l'argument de la pauvreté et non de la marginalisation comme cause principale de la forte mortalité infantile des enfants illégitimes. Mais des exceptions existaient. La marginalisation et des facteurs biologiques pouvaient jouer un rôle important dans de nombreux cas. Quelques femmes de Sundsvall ont donné naissance, de façon répétée, à des enfants sans être mariées. Elles se sont trouvées de ce fait dans une situation moins favorable car, parmi celles qui avaient trois enfants illégitimes ou moins, moins d'une sur deux réussissait à se marier. L'article conclut que le rôle du réseau de parenté qui aide les mères seules est moindre quant à la survie des enfants que le nombre de naissances illégitimes et les intervalles intergénésiques. Les différents parcours de vie et le destin des enfants montrent que l'illégitimité est un problème multifactoriel qui nécessite une analyse à l'échelle familiale.