Summary: | La cithare sur caisse langspil a depuis quelques années acquis une dimension identitaire forte en Islande – aux côtés des torfhús (maisons de tourbe). Sa pratique s’est interrompue à la fin du XIXe siècle, aucun enregistrement ancien n’existe et maintes conjectures demeurent quant à son répertoire et son mode de jeu. Eyjólfur Eyjólfsson a consacré une part importante de son activité de musicien-chercheur à la renaissance du langspil. Accordant une place fondamentale à l’enquête ethnographique, il a, entre autres, étudié la problématique du timbre. Sa réflexion envisage également la dimension symbolique de la sonorité du langspil, ses « effets » psychophysiologiques comme son imaginaire. Prospectant depuis trois ans le terrain des musiques scandinaves, Fabrice Contri lui a proposé de développer avec lui la présente réflexion.
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