Language is not uniquely human, monkeys « saying »!

National audience Un perroquet gris a autant de talent que nos célèbres imitateurs [1]. Un jeune étourneau a besoin d’un tuteur adulte pour apprendre le chant de son espèce. Une baleine bleue apprend de ses aînés le dialecte régional. Une marmotte dorée signale en criant la nature du danger repéré [...

Full description

Bibliographic Details
Published in:médecine/sciences
Main Authors: Lemasson, Alban, Hausberger, Martine, Zuberbühler, Klaus
Other Authors: Institut universitaire de France (IUF), Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.), Ethologie animale et humaine (EthoS), Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rennes (UR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), School of Psychology and Neuroscience University of St. Andrews, University of St Andrews Scotland
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 2011
Subjects:
Online Access:https://univ-rennes.hal.science/hal-01229387
https://univ-rennes.hal.science/hal-01229387/document
https://univ-rennes.hal.science/hal-01229387/file/Lemasson_et_al_Medecine_Science_%202011.pdf
https://doi.org/10.1051/medsci/2011276007
Description
Summary:National audience Un perroquet gris a autant de talent que nos célèbres imitateurs [1]. Un jeune étourneau a besoin d’un tuteur adulte pour apprendre le chant de son espèce. Une baleine bleue apprend de ses aînés le dialecte régional. Une marmotte dorée signale en criant la nature du danger repéré [2]. Un cheval reconnaît ses amis à l’oreille [3]. Que reste-t-il de particulier à l’homme et à son langage si complexe, la syntaxe ? Peut-être pas… Certes, nous savons, depuis les premiers travaux sur l’apprentissage du langage humain aux grands singes, que nos cousins primates peuvent comprendre des phrases complexes et construire des phrases par l’intermédiaire de claviers d’ordinateur (comme Kanzi, le bonobo étudié par Sue Savage-Rumbaugh) ou de gestes signés (comme Koko, le gorille étudié par Penny Patterson). Mais qu’en est-il du singe en contexte naturel, utilise-t-il de manière spontanée une forme primitive de syntaxe ? Depuis longtemps, le terme syntaxe est utilisé pour décrire les chants d’oiseaux, de baleines ou de gibbons. Cependant il s’agit plus d’une similitude apparente, leurs chants étant composés d’une succession d’unités sonores, mais sans que l’on ait pu jusqu’ici prouver que l’arrangement des unités donnait un sens fonctionnel.