“A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach

Bien que Chorus of Mushrooms d’Hiromi Goto et Monkey Beach d’Eden Robinson aient été écrits par deux auteurs évoluant dans des contexts ethniques et sociaux différents, les deux romans partagent le thème commun, celui de la perte de la langue ancestrale dans les textes des protagonistes. Dans Chorus...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bodal, Ewa
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Polskie Towarzystwo Badań Kanadyjskich 2013
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10593/11415
id ftmickiewiczuni:oai:repozytorium.amu.edu.pl:10593/11415
record_format openpolar
spelling ftmickiewiczuni:oai:repozytorium.amu.edu.pl:10593/11415 2023-07-30T04:06:28+02:00 “A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach Bodal, Ewa 2013 application/pdf http://hdl.handle.net/10593/11415 en eng Polskie Towarzystwo Badań Kanadyjskich TransCanadiana, 6.2013, pp. 235-248 1899-0355 http://hdl.handle.net/10593/11415 Artykuł 2013 ftmickiewiczuni 2023-07-17T18:31:00Z Bien que Chorus of Mushrooms d’Hiromi Goto et Monkey Beach d’Eden Robinson aient été écrits par deux auteurs évoluant dans des contexts ethniques et sociaux différents, les deux romans partagent le thème commun, celui de la perte de la langue ancestrale dans les textes des protagonistes. Dans Chorus of Mushrooms, les parents japonais immigrants de Muriel, ou Murasaki, construisent l’identité de toute la famille sur le rejet de la langue et de la culture japonaises dans Monkey Beach, la communauté de Haisla des Premières nations de Kitamaat où vivent la protagoniste Lisamarie Hill et sa famille, s’est presque entièrement occidentalisée et pratiquement plus personne ne parle le Haisla. Étonnément, dans les deux romans, la langue ancestrale peut être considérée comme moyen d’accéder à la véritable identité des protagonistes, comme une traduction de la tradition vers l’anglais ce qui ne s’avère être qu’une traduction approximative, loin de suffire à transmettre les complexités de leurs cultures respectives des non-Blancs. L’article est consacré à la question de la perte des langues et à leur rôle de porteurs de l’identité ethnique et culturelle dans Chorus of Mushrooms et Monkey Beach. L’auteur de l’article interroge la neutralité supposée de l’anglais ainsi que l’insuffisance des théories occidentales dans l’étude des textes des auteurs non-Blancs : tandis que l’anglais peut être, comme l’aurait dit Lacan, un fondement d’accès au droit du père (blanc), les langues ancestrales dans les romans de Goto et de Robinson se transmettent par l’intermédiaire des grand-mères des protagonistes. L’auteur analyse également l’importance des langues et des cultures ancestrales pour les familles / communautés dans lesquelles les personnages vivent. Article in Journal/Newspaper Premières Nations AMUR - Adam Mickiewicz University Repository, Poznan Haisla ENVELOPE(-128.649,-128.649,53.980,53.980)
institution Open Polar
collection AMUR - Adam Mickiewicz University Repository, Poznan
op_collection_id ftmickiewiczuni
language English
description Bien que Chorus of Mushrooms d’Hiromi Goto et Monkey Beach d’Eden Robinson aient été écrits par deux auteurs évoluant dans des contexts ethniques et sociaux différents, les deux romans partagent le thème commun, celui de la perte de la langue ancestrale dans les textes des protagonistes. Dans Chorus of Mushrooms, les parents japonais immigrants de Muriel, ou Murasaki, construisent l’identité de toute la famille sur le rejet de la langue et de la culture japonaises dans Monkey Beach, la communauté de Haisla des Premières nations de Kitamaat où vivent la protagoniste Lisamarie Hill et sa famille, s’est presque entièrement occidentalisée et pratiquement plus personne ne parle le Haisla. Étonnément, dans les deux romans, la langue ancestrale peut être considérée comme moyen d’accéder à la véritable identité des protagonistes, comme une traduction de la tradition vers l’anglais ce qui ne s’avère être qu’une traduction approximative, loin de suffire à transmettre les complexités de leurs cultures respectives des non-Blancs. L’article est consacré à la question de la perte des langues et à leur rôle de porteurs de l’identité ethnique et culturelle dans Chorus of Mushrooms et Monkey Beach. L’auteur de l’article interroge la neutralité supposée de l’anglais ainsi que l’insuffisance des théories occidentales dans l’étude des textes des auteurs non-Blancs : tandis que l’anglais peut être, comme l’aurait dit Lacan, un fondement d’accès au droit du père (blanc), les langues ancestrales dans les romans de Goto et de Robinson se transmettent par l’intermédiaire des grand-mères des protagonistes. L’auteur analyse également l’importance des langues et des cultures ancestrales pour les familles / communautés dans lesquelles les personnages vivent.
format Article in Journal/Newspaper
author Bodal, Ewa
spellingShingle Bodal, Ewa
“A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach
author_facet Bodal, Ewa
author_sort Bodal, Ewa
title “A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach
title_short “A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach
title_full “A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach
title_fullStr “A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach
title_full_unstemmed “A loss so fine it pierced my heart.” Lost languages and Cultural Identity in Hiromi Goto’s Chorus of Mushrooms and Eden Robinson’s Monkey Beach
title_sort “a loss so fine it pierced my heart.” lost languages and cultural identity in hiromi goto’s chorus of mushrooms and eden robinson’s monkey beach
publisher Polskie Towarzystwo Badań Kanadyjskich
publishDate 2013
url http://hdl.handle.net/10593/11415
long_lat ENVELOPE(-128.649,-128.649,53.980,53.980)
geographic Haisla
geographic_facet Haisla
genre Premières Nations
genre_facet Premières Nations
op_relation TransCanadiana, 6.2013, pp. 235-248
1899-0355
http://hdl.handle.net/10593/11415
_version_ 1772819105832763392