Significance of ungulates in the diet of recently settled wolves in the Mercantour mountains (southeastern France)
Le Loup (Canis lupus) s'est établi au début des années 90 dans le massif du Mercantour, au sud-est de la France. La prédation qu'il exerce sur le cheptel domestique et sur les espèces gibier suscite de vives réactions de rejet auprès d'une partie de la population locale. Dans ce conte...
Main Authors: | , , |
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Other Authors: | |
Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | English |
Published: |
Société nationale de protection de la nature et d'acclimatation de France, Paris (FRA)
1997
|
Subjects: | |
Online Access: | http://hdl.handle.net/2042/54877 |
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ftjirevues:oai:documents.irevues.inist.fr:2042/54877 |
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Open Polar |
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I-Revues (E-Journals, INIST-CNRS) |
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English |
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Régime alimentaire Taux Prédation Consommation alimentaire Animal sauvage Animal domestique Variation saisonnière Montagne Alpes Maritimes Canis lupus Ungulata Ovis aries Massif Mercantour Diet Rate Predation Food intake Wild animal Domestic animal Seasonal variation Mountain Alpes-Maritimes |
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Régime alimentaire Taux Prédation Consommation alimentaire Animal sauvage Animal domestique Variation saisonnière Montagne Alpes Maritimes Canis lupus Ungulata Ovis aries Massif Mercantour Diet Rate Predation Food intake Wild animal Domestic animal Seasonal variation Mountain Alpes-Maritimes POULLE, Marie-Lazarine CARLES, Lionel LEQUETTE, Benoît Significance of ungulates in the diet of recently settled wolves in the Mercantour mountains (southeastern France) |
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Régime alimentaire Taux Prédation Consommation alimentaire Animal sauvage Animal domestique Variation saisonnière Montagne Alpes Maritimes Canis lupus Ungulata Ovis aries Massif Mercantour Diet Rate Predation Food intake Wild animal Domestic animal Seasonal variation Mountain Alpes-Maritimes |
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Le Loup (Canis lupus) s'est établi au début des années 90 dans le massif du Mercantour, au sud-est de la France. La prédation qu'il exerce sur le cheptel domestique et sur les espèces gibier suscite de vives réactions de rejet auprès d'une partie de la population locale. Dans ce contexte, il est apparu primordial d'évaluer la part des ongulés dans le régime alimentaire du loup. Cette estimation a été effectuée à partir de l'analyse de 236 fèces récoltées d'avril 1994 à mars 1995 sur un terrain d'étude de 280 km2 fréquenté par une meute de 8 loups. Le chamois (Rupicapra rupicapra) est abondant sur ce terrain d'étude (environ 1 000/100 km2) et 300 mouflons (Ovis gmellini) étaient présents. On note également la présence de petites populations de chevreuil (Capreolus capreolus), cerf (Cervus elaphus), bouquetin (Capra ibex) et sanglier (Sus scrofa). De plus, environ 10 000 moutons (Ovis aries) sont présents en alpage du printemps à l'automne dans la zone d'étude. Les ongulés (sauvages et domestiques confondus) constituent la base du régime alimentaire des loups. Ils sont présents dans 97 % des fèces analysées. Leur fréquence relative d'occurrence varie de 94 % en hiver et au printemps à 87 % en été et en automne. Des restes d'ongulés sauvages, essentiellement de chamois et mouflon, ont été trouvés dans 80 % des fèces analysées. En été, la fréquence relative d'occurrence du chamois, par rapport à l'ensemble des ongulés sauvages, a été plus du double de celle du mouflon (71 % contre 29 %). A l'inverse, la fréquence relative d'occurrence du mouflon a été près du double de celle du chamois au printemps (68 % contre 32 %), en automne (64 % contre 33 %) et en hiver (59 % contre 26 %), bien que le mouflon soit dix fois moins abondant que le chamois. La sélection exercée par le loup à l'égard du mouflon durant ces saisons est probablement due au fait que le mouflon : i) a des difficultés à se déplacer quand l'épaisseur de neige est importante, ii) est grégaire et inféodé à quelques lieux privilégiés et prédictibles durant l'hiver, iii) a tendance à se cantonner à de plus basses altitudes que le chamois durant toute la période hivernale et iv) a une période de mise-bas très précoce par rapport aux autres ongulés sauvages présents dans le Mercantour. En ce qui concerne les ongulés domestiques, le mouton est la principale victime des attaques de loup en raison de son abondance relative et de sa vulnérabilité. Il représente 50 % et 22 % du total des occurrences d'ongulés en été et automne respectivement. Les ongulés sauvages sont préférés aux ongulés domestiques mais nos données montrent que, lorsque la surveillance des troupeaux n'est pas adaptée à la présence du loup, la prédation sur les ongulés domestiques n'est pas nécessairement rare dans les régions caractérisées par une communauté d'ongulés sauvages riche et diverse. |
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Parc National du Mercantour, 23 rue d'Italie, BP 1316, F-06006 Nice, FRA |
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POULLE, Marie-Lazarine CARLES, Lionel LEQUETTE, Benoît |
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POULLE, Marie-Lazarine |
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Société nationale de protection de la nature et d'acclimatation de France, Paris (FRA) |
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1997 |
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Canis lupus |
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Revue d'écologie [ISSN 0249-7395], 1997, vol. 52, N°4, pp. 357-368 |
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Revue d'écologie Marie-Lazarine POULLE, Lionel CARLES, Benoît. LEQUETTE Significance of ungulates in the diet of recently settled wolves in the Mercantour mountains (southeastern France) Revue d'écologie, 1997, vol. 52, N°4, pp. 357-368 2429-6422 http://hdl.handle.net/2042/54877 |
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Accès libre avec barrière mobile de 6 mois - Licence d'utilisation : http://irevues.inist.fr/utilisation |
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ftjirevues:oai:documents.irevues.inist.fr:2042/54877 2023-05-15T15:50:42+02:00 Significance of ungulates in the diet of recently settled wolves in the Mercantour mountains (southeastern France) POULLE, Marie-Lazarine CARLES, Lionel LEQUETTE, Benoît Parc National du Mercantour, 23 rue d'Italie, BP 1316, F-06006 Nice, FRA 1997 http://hdl.handle.net/2042/54877 en eng Société nationale de protection de la nature et d'acclimatation de France, Paris (FRA) Revue d'écologie Marie-Lazarine POULLE, Lionel CARLES, Benoît. LEQUETTE Significance of ungulates in the diet of recently settled wolves in the Mercantour mountains (southeastern France) Revue d'écologie, 1997, vol. 52, N°4, pp. 357-368 2429-6422 http://hdl.handle.net/2042/54877 Accès libre avec barrière mobile de 6 mois - Licence d'utilisation : http://irevues.inist.fr/utilisation Revue d'écologie [ISSN 0249-7395], 1997, vol. 52, N°4, pp. 357-368 Régime alimentaire Taux Prédation Consommation alimentaire Animal sauvage Animal domestique Variation saisonnière Montagne Alpes Maritimes Canis lupus Ungulata Ovis aries Massif Mercantour Diet Rate Predation Food intake Wild animal Domestic animal Seasonal variation Mountain Alpes-Maritimes Article 1997 ftjirevues 2022-03-27T06:44:03Z Le Loup (Canis lupus) s'est établi au début des années 90 dans le massif du Mercantour, au sud-est de la France. La prédation qu'il exerce sur le cheptel domestique et sur les espèces gibier suscite de vives réactions de rejet auprès d'une partie de la population locale. Dans ce contexte, il est apparu primordial d'évaluer la part des ongulés dans le régime alimentaire du loup. Cette estimation a été effectuée à partir de l'analyse de 236 fèces récoltées d'avril 1994 à mars 1995 sur un terrain d'étude de 280 km2 fréquenté par une meute de 8 loups. Le chamois (Rupicapra rupicapra) est abondant sur ce terrain d'étude (environ 1 000/100 km2) et 300 mouflons (Ovis gmellini) étaient présents. On note également la présence de petites populations de chevreuil (Capreolus capreolus), cerf (Cervus elaphus), bouquetin (Capra ibex) et sanglier (Sus scrofa). De plus, environ 10 000 moutons (Ovis aries) sont présents en alpage du printemps à l'automne dans la zone d'étude. Les ongulés (sauvages et domestiques confondus) constituent la base du régime alimentaire des loups. Ils sont présents dans 97 % des fèces analysées. Leur fréquence relative d'occurrence varie de 94 % en hiver et au printemps à 87 % en été et en automne. Des restes d'ongulés sauvages, essentiellement de chamois et mouflon, ont été trouvés dans 80 % des fèces analysées. En été, la fréquence relative d'occurrence du chamois, par rapport à l'ensemble des ongulés sauvages, a été plus du double de celle du mouflon (71 % contre 29 %). A l'inverse, la fréquence relative d'occurrence du mouflon a été près du double de celle du chamois au printemps (68 % contre 32 %), en automne (64 % contre 33 %) et en hiver (59 % contre 26 %), bien que le mouflon soit dix fois moins abondant que le chamois. La sélection exercée par le loup à l'égard du mouflon durant ces saisons est probablement due au fait que le mouflon : i) a des difficultés à se déplacer quand l'épaisseur de neige est importante, ii) est grégaire et inféodé à quelques lieux privilégiés et prédictibles durant l'hiver, iii) a tendance à se cantonner à de plus basses altitudes que le chamois durant toute la période hivernale et iv) a une période de mise-bas très précoce par rapport aux autres ongulés sauvages présents dans le Mercantour. En ce qui concerne les ongulés domestiques, le mouton est la principale victime des attaques de loup en raison de son abondance relative et de sa vulnérabilité. Il représente 50 % et 22 % du total des occurrences d'ongulés en été et automne respectivement. Les ongulés sauvages sont préférés aux ongulés domestiques mais nos données montrent que, lorsque la surveillance des troupeaux n'est pas adaptée à la présence du loup, la prédation sur les ongulés domestiques n'est pas nécessairement rare dans les régions caractérisées par une communauté d'ongulés sauvages riche et diverse. Article in Journal/Newspaper Canis lupus I-Revues (E-Journals, INIST-CNRS) |