Distribution et géochimie de l'arsenic dans les sédiments de l'océan arctique.

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. L'objectif de ce travail était de contribuer à développer les connaissances s...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Randlett, Marie-Ève
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: 2010
Subjects:
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/488/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/488/1/T000523.pdf
Description
Summary:La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. L'objectif de ce travail était de contribuer à développer les connaissances sur les cycles biogéochimiques des éléments dans l'océan Arctique, en particulier celui de l'arsenic (As), un métalloïde dont le cycle à l'interface eau-sédiment, parce qu'il est couplé à celui du carbone organique, pourrait être altéré suite au réchauffement attendu du climat. Pour ce faire, les profils de l'As jusqu'à 30-50 cm de profondeur dans les sédiments, de même que ceux d'autres éléments (Al, Fe, Mn, C organique, S total et différentes formes de S inorganique réduit), ont été déterminés dans 26 carottes provenant des mers de Béring et des Tchouktches, du canyon Barrow au nord de l'Alaska, de la mer de Beaufort et des bassins abyssaux de l'océan Arctique, soit le bassin eurasien et le bassin du Canada. Les résultats de cette recherche révèlent que les teneurs en As varient fortement, en l'occurrence de 6 à 174 µg g-l, à la fois spatialement et en fonction de la profondeur sous l'interface eau-sédiment. Dans les sédiments de la marge continentale et dans ceux des bassins abyssaux, les rapports As/Al dans les sédiments sont respectivement jusqu'à 22 et 8 fois supérieures à la valeur moyenne de ce rapport dans les schistes argileux. L'enrichissement en As des sédiments de l'océan Arctique n'est cependant pas dû à l'activité humaine. Une part importante des enrichissements observés résulterait plutôt de l'adsorption de l'As sur les oxyhydroxydes de Fe. Dans les sédiments de la marge continentale, ces composés sont présents dans une couche de surface dont l'épaisseur varie selon les sites entre moins de 1 cm et 10-15 cm. Dans les sédiments abyssaux, les oxyhydroxydes de Fe persisteraient cependant jusqu'à 40-50 cm de profondeur dans les sédiments et expliqueraient la présence de teneurs élevées en As non lithogène à ...