Contribution à la validation physique de la modélisation des microhabitats en 2D pour le saumon atlantique (Salmo salar) de la rivière Sainte-Marguerite.
La modélisation des microhabitats permet d'obtenir des indices de qualité d'habitat pour une espèce de poisson. Le microhabitat est une fonction de plusieurs variables biotiques et abiotiques. Toutefois, les variables abiotiques de profondeur, de vitesse de courant et celle de substrat son...
Main Author: | |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
2000
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Online Access: | https://espace.inrs.ca/id/eprint/329/ https://espace.inrs.ca/id/eprint/329/1/T000267.pdf |
Summary: | La modélisation des microhabitats permet d'obtenir des indices de qualité d'habitat pour une espèce de poisson. Le microhabitat est une fonction de plusieurs variables biotiques et abiotiques. Toutefois, les variables abiotiques de profondeur, de vitesse de courant et celle de substrat sont généralement suffisantes pour obtenir une description représentative du choix d'habitat effectué par le poisson. Dans le cas présent, le tacon (juvénile) du saumon Atlantique (Salmo salar) a été choisi car il est très territorial et tend à se choisir un site avec une roche lui fournissant un abri contre le courant tout en lui permettant de voir ses proies venir par la dérive. Son microhabitat est donc facilement descriptible et se prête bien au type de modélisation que l'on désire effectuer. La méthode traditionnelle pour décrire l'habitat consiste à récolter des données de profondeur, de vitesse et de substrat aux endroits où un jeune saumon est observé (préférences d'habitat). Par la suite, on procède à une récolte aléatoire de données sur l'ensemble du tronçon afin de connaître la disponibilité des conditions présentes. La méthode tentée ici, consiste à utiliser un outil de modélisation hydrodynamique afin de recréer les conditions hydrauliques (profondeurs et vitesses d'écoulement) présentes sur la rivière et d'obtenir ainsi, la disponibilité des conditions de façon mathématique à partir des débits réels s'écoulant dans la rivière. Il s'agit donc de substituer la distribution de fréquence des conditions abiotiques obtenue par mesure directe sur le terrain (disponibilité de conditions) par celle que le modèle numérique fournira. Les données nécessaires à la calibration du modèle numérique qui ont été utilisées sont les données mesurées sur le terrain qui ont été utilisées pour calculer les fréquences d'utilisation du territoire par le poisson. Il a donc fallut s'assurer de l'homogénéité des ensembles de données mesurées par rapport aux données hydrodynamiques que livre le modèle. Pour un débit d'étiage de 2,6 m³/s, des ... |
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