Les émissions de gaz à effet de serre et les communautés microbiennes des mares associées au dégel du pergélisol dans l'Arctique.

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Plusieurs mares dans l'Arctique sont associées au dégel du pergélisol, inclua...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Negandhi, Karita
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: 2014
Subjects:
CH4
C02
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/2205/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/2205/1/T000667.pdf
Description
Summary:La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF. Plusieurs mares dans l'Arctique sont associées au dégel du pergélisol, incluant les mares thermokarstiques générées par le réchauffement accéléré du climat et l'érosion du pergélisol. L'étendue de leur couverture spatiale et les propriétés limnologiques de ces mares sont préoccupantes parce qu'elles émettent une quantité substantielle mais variable de gaz à effet de serre (GES). À l'Île Bylot, les mares polygonales et les mares allongées sont deux formations géomorphologiques courantes du paysage des polygones en coins de glace. Cette thèse explore la possibilité que ces différentes formations influencent les émissions de GES par l'entremise de leurs propriétés limnologiques et leurs assemblages microbiens distincts. Les concentrations de GES dissous dans les mares ont été mesurées sur trois ans et variaient de 1.8 à 609 IJM pour le dioxyde de carbone (C02), et de 0.1 à 25 µM pour le méthane (CH4). Les émissions des mares allongées étaient systématiquement plus élevées que celles des mares polygonales pour le CO2 (+17.0 comparé à -1.7 mmol m-2 d-1) et pour le CH4 (+0.7 par rapport à +0.2 mmol m-2 d-1). Les analyses multivariées indiquent que les différences de production de GES selon la formation géomorphologique sont expliquées par les communautés bactériennes des sédiments et les sources de carbone. D'autres facteurs, incluant la structure de archées et communautés pélagiques de bactéries, n'étaient pas nettement séparés, à travers la diversité de l'UTO et leurs fonctions inférées, en fonction des formations géomorphologiques. Pour ce qui est des communautés bactériennes, il y avait proportionnellement plus de méthanotrophes (consommateurs de CH4) ainsi que des signatures isotopiques δ13C-C02 et δ13C-CH4 indiquant une plus grande oxydation du CH4 dans les mares polygonales, et ultimement des ...