Variables géo-écologiques influençant l'enregistrement d'un signal climatique dans les cernes de croissance de l'épinette noire (Picea mariana mill. BSP) dans la partie nord de la forêt boréale, Québec.

Cette étude a été menée dans l’objectif de déterminer les principales variables géo- Écologiques qui concourent à l’enregistrement du climat par les cernes de croissance de l’épinette noire. Des dendroséries ont été construites à partir de 12 populations d’épinette noire réparties le long du complex...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Labarre, Thibault
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: 2011
Subjects:
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/1731/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/1731/1/T000576.pdf
Description
Summary:Cette étude a été menée dans l’objectif de déterminer les principales variables géo- Écologiques qui concourent à l’enregistrement du climat par les cernes de croissance de l’épinette noire. Des dendroséries ont été construites à partir de 12 populations d’épinette noire réparties le long du complexe hydroélectrique La Grande Rivière dans la région de la baie de James. Dans un premier temps, des sites ont été sélectionnés afin de tester la réponse des arbres au climat en fonction de trois grands facteurs : la densité relative du couvert forestier (ouvert et fermé), la pente moyenne du site (nulle, faible, forte), et la profondeur du sol (épais et mince). Dans un second temps, certaines variables géo-écologiques relatives aux arbres ont été retenues afin de tester leur réponse individuelle au climat en fonction de leur âge, du pourcentage de branches mortes, de la microtopographie, de la projection de leur couronne au sol, de leur hauteur, de la circonférence des tiges et du nombre de marcottes. Ensuite, des fonctions de réponse ont été calculées en confrontant des variables construites au moyen de descripteurs des cernes annuels à des conditions spécifiques révélées par des moyennes mensuelles. L’étude a d’abord porté sur des dendroséries standardisées par peuplement choisi sur des sites jugés homogènes au plan des conditions géo-écologiques en vue de les comparer et d’en tirer une interprétation des différences interstationnelles. Puis, le travail a été reproduit, en utilisant les chronologies standardisées pour chacun des arbres au sein de chaque site pour évaluer la variabilité intrastationnelle. Enfin, les facteurs géo- écologiques relatifs à chacun des sites ont été testés, puis les variables rattachées aux individus afin de déterminer ceux et celles qui influencent le plus la réponse des arbres au climat aux deux échelles. Les résultats ont dévoilé que les milieux forestiers ouverts, composés de jeunes individus (< 100 ans), étaient ceux qui répondaient le plus significativement aux températures et à la ...