La toxicité de mélanges de métaux (AL, ZN), en conditions acides vis-à-vis du saumon de l'Atlantique Salmo Salar.

La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF.Le modèle de l'ion libre (MIL) suggère que la toxicité d'un métal est dét...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Roy, Robert
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: 1997
Subjects:
ion
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/1506/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/1506/1/T218.pdf
Description
Summary:La transcription des symboles et des caractères spéciaux utilisés dans la version originale de ce résumé n’a pas été possible en raison de limitations techniques. La version correcte de ce résumé peut être lue en PDF.Le modèle de l'ion libre (MIL) suggère que la toxicité d'un métal est déterminée par la concentration de l'ion libre M(H20)nz+ ou pour plus de simplicité, Mz+ (Pagenkopf, 1983; Morel et Hering, 1993; Campbell, 1995). Le MIL attribue les effets biologiques d'un métal à ses interactions avec un ligand cellulaire (L) localisé à la surface biologique (par exemple la membrane branchiale) pour former un complexe M2+ -L-cellule. La réponse biologique, par exemple la toxicité, est supposée proportionnelle à la concentration de ce complexe de surface, elle-même proportionnelle à la concentration de l'ion libre dans le milieu. Le but de ce travail a été de déterminer si la concentration de l'ion libre Al3+ détermine la toxicité de ce métal dans les conditions suivantes: à trois concentrations du proton: pH 4.5, pH 4.8 et pH 5.2; en présence de concentrations sous-létales de Zn, à ces mêmes pH; et en présence de matière organique dissoute (MOD) naturelle, à pH 5.0. Les hypothèses ont été examinées dans des conditions représentatives de celles observées à la période de la fonte des neiges dans les eaux des rivières de la Côte-Nord du Québec. L'approche expérimentale a consisté à exposer des juvéniles de saumon de l'Atlantique (Salmo salar) à des eaux douces reconstituées, à des pH acides dans la gamme de 4.5 à 5.2. Les solutions d'exposition inorganiques ont été préparées par ajout de concentrations létales d'AI et sous-létales de Zn. Les solutions organiques ont été préparées avec des concentrations d'AI et un acide fulvique naturel. Comme démontré par d'autres études, il a été observé ici que la toxicité de l'aluminium inorganique diminue à mesure que le pH diminue. Cependant, la présente étude révèle que la seule connaissance de la concentration de l'ion libre ne permet pas de prédire les effets biologiques ...