Évolution du régime des précipitations au sud de Québec.

L’analyse de la variabilité des précipitations fait l’objet de nombreux travaux de recherche. La bonne caractérisation de cette variable hydrologique est nécessaire pour mieux estimer le risque associé à la conception et au dimensionnement des ouvrages hydrauliques, pour réduire les pertes financièr...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Rjeb, Wiem
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: 2021
Subjects:
Online Access:https://espace.inrs.ca/id/eprint/12485/
https://espace.inrs.ca/id/eprint/12485/1/T1018.pdf
Description
Summary:L’analyse de la variabilité des précipitations fait l’objet de nombreux travaux de recherche. La bonne caractérisation de cette variable hydrologique est nécessaire pour mieux estimer le risque associé à la conception et au dimensionnement des ouvrages hydrauliques, pour réduire les pertes financières et humaines dans les cas des inondations et celles associées à la faune et la flore dans le cas de la sécheresse. Le Québec, la seconde région qui reçoit la plus grande quantité de neige (entre 200 et 300 cm) en Amérique du nord, présente des risques d’inondations à cause de la fonte de neige hivernale qui génère des crues printanières. Cette province produit la grande majorité de son électricité à partir du potentiel hydroélectrique. En effet, L’hydroélectricité représente près de 97% de toute l’énergie électrique produite dans cette région. Aujourd’hui, plusieurs études ont signalé les interactions qui pourraient exister entre les indices d’oscillation climatique de basse fréquence et les variables hydro-climatologiques associées. Ces oscillations climatiques portent les signaux de la variabilité dans la circulation atmosphérique et océanique et permettent de quantifier l’évolution temporelle d’un processus climatique pour une région particulière. L’objectif de ce projet de recherche est d’étudier la variabilité interannuelle des précipitations totales annuelles et maximales dans le sud du Québec et d’examiner les liens entre ces dernières et les indices climatiques à basse fréquence à travers une analyse de corrélation et une analyse spectrale en ondelettes. Les résultats montrent que les précipitations annuelles, totales est maximales, sont dominées par trois modes climatiques l’Oscillation Arctique « Arctic Oscillation (AO) », l’Oscillation de l’Atlantique du Nord (version de Jones, 1997) « North Atlantic Oscillation Jones version (NAOj) » et l’oscillation Tropicale de l’Atlantique Nord « Tropical Northern Atlantic index (TNA) ». La considération ces derniers dans les modèles de prévision à long terme des ...