« La traduction est un acte militant » : la poésie de la Mi’kmaq Rita Joe
Dans le contexte historique canadien, la traduction et la publication d’un livre d’un auteur autochtone impliquent des engagements complexes de la part de tous les acteurs intervenant dans le processus : la personne qui écrit, la personne qui traduit, la maison d’édition, les réseaux de distribution...
Published in: | ALTERNATIVE FRANCOPHONE |
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Main Author: | |
Format: | Text |
Language: | French |
Published: |
University of Alberta, Department of Modern Languages and Cultural Studies
2024
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Subjects: | |
Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/1115660ar https://doi.org/10.29173/af29514 |
Summary: | Dans le contexte historique canadien, la traduction et la publication d’un livre d’un auteur autochtone impliquent des engagements complexes de la part de tous les acteurs intervenant dans le processus : la personne qui écrit, la personne qui traduit, la maison d’édition, les réseaux de distribution, etc. L’acte de traduction ressort nécessairement d’un engagement culturel militant. Cet article présente l’auteure mi’kmaq Rita Joe et examine le contexte de production de la traduction d’auteur.e.s autochtone.s et les enjeux linguistiques qui compliquent ce travail au Canada Atlantique. In the Canadian historical context, the translation and publication of a book by an Aboriginal author involve complex commitments on the part of all the players involved in the process: the person writing, the person translating, the publishing house, the distribution networks, and so on. The act of translation is necessarily a militant cultural commitment. This article introduces Mi’kmaw author Rita Joe and examines the production context of translating Aboriginal authors and the linguistic issues that complicate this work in Atlantic Canada. |
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