Science en puissances : La recherche scientifique, porte d’entrée vers la gouvernance arctique pour les États observateurs

Cet article propose d’analyser la recherche scientifique comme étant la principale voie d’intégration d’États extérieurs à la région arctique. Nous montrons que, pour un ensemble d’États européens et asiatiques, leur engagement scientifique en Arctique a été le moteur de leur insertion dans le systè...

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Published in:Études internationales
Main Author: Strouk, Mayline
Format: Text
Language:French
Published: École supérieure d’études internationales 2020
Subjects:
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spelling fterudit:oai:erudit.org:1079412ar 2023-05-15T14:30:47+02:00 Science en puissances : La recherche scientifique, porte d’entrée vers la gouvernance arctique pour les États observateurs Strouk, Mayline 2020 http://id.erudit.org/iderudit/1079412ar https://doi.org/10.7202/1079412ar fr fre École supérieure d’études internationales Érudit Études internationales vol. 51 no. 1 (2020) http://id.erudit.org/iderudit/1079412ar doi:10.7202/1079412ar Tous droits réservés © Études internationales, 2020 Science diplomatie scientifique gouvernance coopération États observateurs Arctique science diplomacy governance cooperation Observer states Arctic text 2020 fterudit https://doi.org/10.7202/1079412ar 2021-10-30T23:12:32Z Cet article propose d’analyser la recherche scientifique comme étant la principale voie d’intégration d’États extérieurs à la région arctique. Nous montrons que, pour un ensemble d’États européens et asiatiques, leur engagement scientifique en Arctique a été le moteur de leur insertion dans le système politique régional, en particulier dans la gouvernance, dont la structure principale est le Conseil de l’Arctique depuis 1996. Uniquement composé des huit États reconnus comme souverains dans la région et de six organisations autochtones, le Conseil a intégré treize États au statut d’« observateurs ». Nous nous intéressons ainsi dans cet article à l’activité scientifique de ces États observateurs et à la dimension plus large de la science comme instrument de diplomatie, pour une participation à la gouvernance. Cependant, le seul cadre du Conseil de l’Arctique est limité et nous montrons que la science est en réalité la voie vers d’autres formes d’intégration. This article proposes to analyze scientific research as the main path for the integration of states outside the Arctic region. We show that for a set of European and Asian states, their scientific involvement in the Arctic has been the driving force behind their integration into the regional political system especially in governance, and whose main structure has been the Arctic Council since 1996. Composed solely of the eight States recognized as sovereign in the region and six indigenous organizations, the Council has incorporated thirteen States with “observer” status. In this article, we, therefore, focus on the scientific activity of these Observer states and the broader dimension of science as an instrument of diplomacy, for participation in governance. However, the Arctic Council framework alone is limited and we show that science is the path to other forms of integration. Text Arctic Council Arctic Arctique* Érudit.org (Université Montréal) Arctic Conseil ENVELOPE(-67.433,-67.433,-67.596,-67.596) Études internationales 51 1 59
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