EXPÉRIMENTER DES FORMES DE « MIEUX-ÊTRE » : RECONNAÎTRE LE SENS DE L’EXPÉRIENCE EN CONSIDÉRANT LE POUVOIR DE DIRE ET DE FAIRE DES ANICINABEKWEK (FEMMES ALGONQUINES)

La recherche de formes de rétablissement à la suite d’événements difficiles, voire traumatiques, implique souvent de considérer la parole comme un moteur de transformation personnelle et sociale. À partir de préoccupations éthiques et épistémologiques d’une chercheuse non autochtone menant une reche...

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Published in:Les ateliers de l'éthique
Main Author: Rousseau, Audrey
Format: Text
Language:French
Published: Centre de recherche en éthique (CRÉ) 2019
Subjects:
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spelling fterudit:oai:erudit.org:1071138ar 2023-09-05T13:22:44+02:00 EXPÉRIMENTER DES FORMES DE « MIEUX-ÊTRE » : RECONNAÎTRE LE SENS DE L’EXPÉRIENCE EN CONSIDÉRANT LE POUVOIR DE DIRE ET DE FAIRE DES ANICINABEKWEK (FEMMES ALGONQUINES) Rousseau, Audrey 2019 http://id.erudit.org/iderudit/1071138ar https://doi.org/10.7202/1071138ar fr fre Centre de recherche en éthique (CRÉ) Érudit Les ateliers de l'éthique vol. 14 no. 2 (2019) http://id.erudit.org/iderudit/1071138ar doi:10.7202/1071138ar © Centre de recherche en éthique (CRÉ), 2020 text 2019 fterudit https://doi.org/10.7202/1071138ar 2023-08-19T23:13:16Z La recherche de formes de rétablissement à la suite d’événements difficiles, voire traumatiques, implique souvent de considérer la parole comme un moteur de transformation personnelle et sociale. À partir de préoccupations éthiques et épistémologiques d’une chercheuse non autochtone menant une recherche collaborative au sujet des disparitions et des assassinats de femmes et de filles autochtones en Abitibi-Témiscamingue, cet article interroge plus précisément l’association fréquente entre l’expression du souvenir et la recherche d’un « mieux-être ». Après avoir introduit les assises de cette recherche, qui se fonde sur l’oralité comme mode de transmission des savoirs entre générations, j’explorerai certaines conceptions du mieux-être et de la guérison tirées de la littérature scientifique autochtone. Puis, à partir du postulat relationnel au fondement du pouvoir du storytelling chez les Premières Nations, je révélerai deux conceptions des récits-histoires : l’une les concevant comme des « médecines » qui rassemblent les forces des ancêtres, l’autre les traitant comme des enseignements valorisant l’identité culturelle et les savoirs traditionnels. En terminant, j’aborderai certaines tensions relatives à la volonté d’éclairer des problèmes complexes, tout en réfléchissant aux conditions de l’écoute de ces récits-histoires et aux défis de représenter et d’interpréter ces savoirs expérientiels. The search for forms of recovery following difficult or even traumatic events often involves considering speech as an instrument for personal and social transformation. Driven by ethical and epistemological concerns of a non-Aboriginal researcher conducting collaborative research into the disappearances and murders of Aboriginal women and girls in Abitibi-Témiscamingue, this article investigates more specifically the frequent association between remembering and the search for “wellness.” After introducing the foundations of this research, which are based on orality as a means of transmitting knowledge across generations, I ... Text Premières Nations Érudit.org (Université Montréal) Les ateliers de l'éthique 14 2 208
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description La recherche de formes de rétablissement à la suite d’événements difficiles, voire traumatiques, implique souvent de considérer la parole comme un moteur de transformation personnelle et sociale. À partir de préoccupations éthiques et épistémologiques d’une chercheuse non autochtone menant une recherche collaborative au sujet des disparitions et des assassinats de femmes et de filles autochtones en Abitibi-Témiscamingue, cet article interroge plus précisément l’association fréquente entre l’expression du souvenir et la recherche d’un « mieux-être ». Après avoir introduit les assises de cette recherche, qui se fonde sur l’oralité comme mode de transmission des savoirs entre générations, j’explorerai certaines conceptions du mieux-être et de la guérison tirées de la littérature scientifique autochtone. Puis, à partir du postulat relationnel au fondement du pouvoir du storytelling chez les Premières Nations, je révélerai deux conceptions des récits-histoires : l’une les concevant comme des « médecines » qui rassemblent les forces des ancêtres, l’autre les traitant comme des enseignements valorisant l’identité culturelle et les savoirs traditionnels. En terminant, j’aborderai certaines tensions relatives à la volonté d’éclairer des problèmes complexes, tout en réfléchissant aux conditions de l’écoute de ces récits-histoires et aux défis de représenter et d’interpréter ces savoirs expérientiels. The search for forms of recovery following difficult or even traumatic events often involves considering speech as an instrument for personal and social transformation. Driven by ethical and epistemological concerns of a non-Aboriginal researcher conducting collaborative research into the disappearances and murders of Aboriginal women and girls in Abitibi-Témiscamingue, this article investigates more specifically the frequent association between remembering and the search for “wellness.” After introducing the foundations of this research, which are based on orality as a means of transmitting knowledge across generations, I ...
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