Singing For Frog Plain : Representing Canadian/Metis Relations through Falcon’s Songs

Pierre Falcon is the earliest known Metis composer. Born in 1793 in Fort La Coude (Elbow Fort) in what is now west-central Manitoba, his adult life spanned the “Golden Years” (Shore 2001) of the western Metis nation. Known as the Bard of the Prairies, Falcon’s songs drew on events of local importanc...

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Published in:Ethnologies
Main Author: Giroux, Monique
Format: Text
Language:English
Published: Association Canadienne d’Ethnologie et de Folklore 2015
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1039655ar
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spelling fterudit:oai:erudit.org:1039655ar 2023-05-15T17:12:16+02:00 Singing For Frog Plain : Representing Canadian/Metis Relations through Falcon’s Songs Giroux, Monique 2015 http://id.erudit.org/iderudit/1039655ar https://doi.org/10.7202/1039655ar en eng Association Canadienne d’Ethnologie et de Folklore Érudit Ethnologies vol. 37 no. 1 (2015) Tous droits réservés © Ethnologies, Université Laval, 2015 text 2015 fterudit https://doi.org/10.7202/1039655ar 2017-06-17T23:05:52Z Pierre Falcon is the earliest known Metis composer. Born in 1793 in Fort La Coude (Elbow Fort) in what is now west-central Manitoba, his adult life spanned the “Golden Years” (Shore 2001) of the western Metis nation. Known as the Bard of the Prairies, Falcon’s songs drew on events of local importance during this period, providing a means to remember and share Metis history, and to solidify a sense of Metis nationalism. Beginning in the late-1800s historians, novelists, folklorists, journalists, and musicians began turning their attention to Falcon, resulting in a strikingly large number of popular and academic references to his life and songs. While these references are varied, together they tell a story about the relationship between Canada and the Metis Nation. On the one hand, references to Falcon often draw from, and in fact help create, images of the Imaginary Indian (Francis 1992). Yet on the other hand, many references to Falcon erase his Indigeneity, or blend his Metis identity seamlessly into a Franco-Manitoban, or western Canadian identity. These seemingly contradictory representations, as I will argue in this paper, ultimately point to the ambiguous positioning of Metis people as Indigenous peoples, and speak to an obsession with mixed-ness that denies the Metis their full and authentic Indigeneity. Pierre Falcon est le premier compositeur métis connu. Né en 1793 à Fort La Coude (Elbow Fort) dans ce qui est aujourd’hui le Manitoba du centre-ouest, sa vie d’adulte a coïncidé avec « l’âge d’or » de la nation Métis de l’Ouest. Surnommé le « barde de la Prairie », Falcon s’inspirait pour ses chansons des évènements de l’époque importants au niveau local, procurant un moyen de se souvenir et de partager l’histoire des Métis et de consolider le sentiment du nationalisme métis. À partir de la fin du XIXe siècle, historiens, romanciers, ethnologues, journalistes et musiciens ont commencé à s’intéresser à Falcon, ce qui a produit une quantité remarquable de références, tant populaires que savantes, à sa vie et ses chansons. Bien que ces références soient diverses, considérées dans leur ensemble elles racontent l’histoire des relations entre le Canada et la nation Métis. D’un côté, les références à Falcon s’inspirent souvent de l’image de « l’Indien imaginaire » qu’en fait elles contribuent aussi à créer. Et pourtant, d’un autre côté, nombre de références à Falcon font disparaître son indigénéité, ou mêlent sans heurts son identité métisse à une identité franco-manitobaine ou canadienne de l’Ouest. Ces représentations apparemment contradictoires, comme je l’avancerai dans cet article, mettent finalement en exergue le positionnement ambigu du peuple métis en tant que peuple autochtone, et évoquent une obsession du mélange qui dénie aux Métis leur indigénéité authentique pleine et entière. Text Metis Érudit.org (Université Montréal) Canada Indian Ethnologies 37 1 43 64
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description Pierre Falcon is the earliest known Metis composer. Born in 1793 in Fort La Coude (Elbow Fort) in what is now west-central Manitoba, his adult life spanned the “Golden Years” (Shore 2001) of the western Metis nation. Known as the Bard of the Prairies, Falcon’s songs drew on events of local importance during this period, providing a means to remember and share Metis history, and to solidify a sense of Metis nationalism. Beginning in the late-1800s historians, novelists, folklorists, journalists, and musicians began turning their attention to Falcon, resulting in a strikingly large number of popular and academic references to his life and songs. While these references are varied, together they tell a story about the relationship between Canada and the Metis Nation. On the one hand, references to Falcon often draw from, and in fact help create, images of the Imaginary Indian (Francis 1992). Yet on the other hand, many references to Falcon erase his Indigeneity, or blend his Metis identity seamlessly into a Franco-Manitoban, or western Canadian identity. These seemingly contradictory representations, as I will argue in this paper, ultimately point to the ambiguous positioning of Metis people as Indigenous peoples, and speak to an obsession with mixed-ness that denies the Metis their full and authentic Indigeneity. Pierre Falcon est le premier compositeur métis connu. Né en 1793 à Fort La Coude (Elbow Fort) dans ce qui est aujourd’hui le Manitoba du centre-ouest, sa vie d’adulte a coïncidé avec « l’âge d’or » de la nation Métis de l’Ouest. Surnommé le « barde de la Prairie », Falcon s’inspirait pour ses chansons des évènements de l’époque importants au niveau local, procurant un moyen de se souvenir et de partager l’histoire des Métis et de consolider le sentiment du nationalisme métis. À partir de la fin du XIXe siècle, historiens, romanciers, ethnologues, journalistes et musiciens ont commencé à s’intéresser à Falcon, ce qui a produit une quantité remarquable de références, tant populaires que savantes, à sa vie et ses chansons. Bien que ces références soient diverses, considérées dans leur ensemble elles racontent l’histoire des relations entre le Canada et la nation Métis. D’un côté, les références à Falcon s’inspirent souvent de l’image de « l’Indien imaginaire » qu’en fait elles contribuent aussi à créer. Et pourtant, d’un autre côté, nombre de références à Falcon font disparaître son indigénéité, ou mêlent sans heurts son identité métisse à une identité franco-manitobaine ou canadienne de l’Ouest. Ces représentations apparemment contradictoires, comme je l’avancerai dans cet article, mettent finalement en exergue le positionnement ambigu du peuple métis en tant que peuple autochtone, et évoquent une obsession du mélange qui dénie aux Métis leur indigénéité authentique pleine et entière.
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