Being and becoming Inuit in Labrador
La recherche longitudinale permet de discuter de certaines des conséquences qu’ont pu avoir les organisations autochtones et les politiques identitaires sur les populations inuit et métisse euro-inuit du Labrador. Les Amérindiens de Terre-Neuve et du Labrador ont constitué la première organisation a...
Published in: | Études/Inuit/Studies |
---|---|
Main Author: | |
Format: | Text |
Language: | English |
Published: |
Association Inuksiutiit Katimajiit Inc.
2015
|
Subjects: | |
Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/1036085ar https://doi.org/10.7202/1036085ar |
id |
fterudit:oai:erudit.org:1036085ar |
---|---|
record_format |
openpolar |
spelling |
fterudit:oai:erudit.org:1036085ar 2023-05-15T16:08:12+02:00 Being and becoming Inuit in Labrador Kennedy, John C. 2015 http://id.erudit.org/iderudit/1036085ar https://doi.org/10.7202/1036085ar en eng Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) Érudit Études/Inuit/Studies vol. 39 no. 1 (2015) http://id.erudit.org/iderudit/1036085ar doi:10.7202/1036085ar Tous droits réservés © La revue Études/Inuit/Studies, 2015 text 2015 fterudit https://doi.org/10.7202/1036085ar 2022-09-24T23:16:08Z La recherche longitudinale permet de discuter de certaines des conséquences qu’ont pu avoir les organisations autochtones et les politiques identitaires sur les populations inuit et métisse euro-inuit du Labrador. Les Amérindiens de Terre-Neuve et du Labrador ont constitué la première organisation autochtone de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, bientôt suivis par une seconde organisation, celle des Inuit. Les «colons» métis euro-inuit (ou Kablunângajuit) du nord du Labrador préféraient à l’origine l’organisation amérindienne, mais ils subirent des pressions pour se joindre à l’organisation inuit qu’ils allaient plus tard dominer. En outre, d’après l’entente sur les revendications territoriales inuit de 2003, les Kablunângajuit peuvent être considérés comme Inuit sur le plan légal. Plus loin au sud, les gens d’ascendance similaire euro-inuit, qui ont longtemps nié leurs racines autochtones, s’organisaient en tant que Métis. Parallèlement aux 40 années et plus de politiques identitaires résumées dans cet article, de considérables changements socioéconomiques internationaux et régionaux ont poussé les gens qui travaillaient localement à partir travailler au loin, ce qui a créé de nouveaux contextes d’organisation de l’identité. Cet article montre en quoi les politiques identitaires ont modifié les relations de pouvoir et d’identité, ont fait augmenter le nombre des gens qui sont légalement inuit ou aspirent à l’être, et, sur un plan plus général, ont conféré aux Autochtones le pouvoir de façonner leur avenir. Longitudinal research enables discussion of some of the consequences of Aboriginal organizations and identity politics for the Inuit and mixed Inuit-European peoples of Labrador. Newfoundland and Labrador Indians formed the province of Newfoundland and Labrador’s first Aboriginal organization, soon followed by a second, Inuit organization. The mixed Inuit-European “Settlers” (or Kablunângajuit) of northern Labrador initially preferred the Indian organization but were pressured to join and later would ... Text Études/Inuit/Studies inuit Newfoundland Terre-Neuve Érudit.org (Université Montréal) Indian Newfoundland Études/Inuit/Studies 39 1 225 242 |
institution |
Open Polar |
collection |
Érudit.org (Université Montréal) |
op_collection_id |
fterudit |
language |
English |
description |
La recherche longitudinale permet de discuter de certaines des conséquences qu’ont pu avoir les organisations autochtones et les politiques identitaires sur les populations inuit et métisse euro-inuit du Labrador. Les Amérindiens de Terre-Neuve et du Labrador ont constitué la première organisation autochtone de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, bientôt suivis par une seconde organisation, celle des Inuit. Les «colons» métis euro-inuit (ou Kablunângajuit) du nord du Labrador préféraient à l’origine l’organisation amérindienne, mais ils subirent des pressions pour se joindre à l’organisation inuit qu’ils allaient plus tard dominer. En outre, d’après l’entente sur les revendications territoriales inuit de 2003, les Kablunângajuit peuvent être considérés comme Inuit sur le plan légal. Plus loin au sud, les gens d’ascendance similaire euro-inuit, qui ont longtemps nié leurs racines autochtones, s’organisaient en tant que Métis. Parallèlement aux 40 années et plus de politiques identitaires résumées dans cet article, de considérables changements socioéconomiques internationaux et régionaux ont poussé les gens qui travaillaient localement à partir travailler au loin, ce qui a créé de nouveaux contextes d’organisation de l’identité. Cet article montre en quoi les politiques identitaires ont modifié les relations de pouvoir et d’identité, ont fait augmenter le nombre des gens qui sont légalement inuit ou aspirent à l’être, et, sur un plan plus général, ont conféré aux Autochtones le pouvoir de façonner leur avenir. Longitudinal research enables discussion of some of the consequences of Aboriginal organizations and identity politics for the Inuit and mixed Inuit-European peoples of Labrador. Newfoundland and Labrador Indians formed the province of Newfoundland and Labrador’s first Aboriginal organization, soon followed by a second, Inuit organization. The mixed Inuit-European “Settlers” (or Kablunângajuit) of northern Labrador initially preferred the Indian organization but were pressured to join and later would ... |
format |
Text |
author |
Kennedy, John C. |
spellingShingle |
Kennedy, John C. Being and becoming Inuit in Labrador |
author_facet |
Kennedy, John C. |
author_sort |
Kennedy, John C. |
title |
Being and becoming Inuit in Labrador |
title_short |
Being and becoming Inuit in Labrador |
title_full |
Being and becoming Inuit in Labrador |
title_fullStr |
Being and becoming Inuit in Labrador |
title_full_unstemmed |
Being and becoming Inuit in Labrador |
title_sort |
being and becoming inuit in labrador |
publisher |
Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. |
publishDate |
2015 |
url |
http://id.erudit.org/iderudit/1036085ar https://doi.org/10.7202/1036085ar |
geographic |
Indian Newfoundland |
geographic_facet |
Indian Newfoundland |
genre |
Études/Inuit/Studies inuit Newfoundland Terre-Neuve |
genre_facet |
Études/Inuit/Studies inuit Newfoundland Terre-Neuve |
op_relation |
Études/Inuit/Studies vol. 39 no. 1 (2015) http://id.erudit.org/iderudit/1036085ar doi:10.7202/1036085ar |
op_rights |
Tous droits réservés © La revue Études/Inuit/Studies, 2015 |
op_doi |
https://doi.org/10.7202/1036085ar |
container_title |
Études/Inuit/Studies |
container_volume |
39 |
container_issue |
1 |
container_start_page |
225 |
op_container_end_page |
242 |
_version_ |
1766404246136160256 |