La place des Autochtones dans la gouvernance des parcs de l’Arctique canadien : De la cogestion à la « cojuridiction »
Pour s’acquitter de ses engagements constitutionnels contractés à la suite de différents jugements de la Cour suprême ainsi que d’ententes territoriales signées avec certaines nations autochtones, l’État canadien doit désormais consulter les Autochtones lors de la création d’aires protégées qui conc...
Published in: | Nouvelles pratiques sociales |
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Main Author: | |
Format: | Text |
Language: | French |
Published: |
Université du Québec à Montréal
2014
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Subjects: | |
Online Access: | http://id.erudit.org/iderudit/1033620ar https://doi.org/10.7202/1033620ar |
Summary: | Pour s’acquitter de ses engagements constitutionnels contractés à la suite de différents jugements de la Cour suprême ainsi que d’ententes territoriales signées avec certaines nations autochtones, l’État canadien doit désormais consulter les Autochtones lors de la création d’aires protégées qui concernent leurs territoires. Il a aussi l’obligation de les inclure dans les structures de gouvernance qui sont mises en place. Cet article propose, à travers une analyse des plans directeurs des parcs nationaux du Canada situés dans le circumpolaire, d’analyser comment Parcs Canada s’acquitte de cette obligation. Il cherche aussi à déterminer la place que les Autochtones occupent effectivement dans la gouvernance des aires protégées et pour quelles raisons ceux-ci veulent s’y impliquer. The Government of Canada has to consult with indigenous people when it creates protected areas on native territory. However this consultation is the result of both several decisions made by the Supreme Court of Canada and of territorial agreements signed with indigenous nations. As a result, the Government of Canada has to include indigenous people in the governing bodies of the protected areas it creates. This article analyzes master plans of National Parks of Canada located in circumpolar region. It studies how Parks Canada settles its obligations. It is looking at effective participation of indigenous people in the governing bodies of protected areas and reasons invoked by those asking to be involved. |
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