La contribution du droit à la gouvernance territoriale : Le cas du projet de parc national Tursujuq

À partir d’une perspective juridique et politique, le présent article examine le processus de gouvernance territoriale entourant la création du parc Tursujuq, au Nunavik, dans le nord du Québec, notamment à partir d’une analyse des positions exprimées lors d’audiences publiques tenues au Nunavik. La...

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Published in:Téoros
Main Authors: Grammond, Sébastien, Beaudry, Caroline, Chiasson, Guy
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Language:French
Published: Université du Québec à Montréal 2012
Subjects:
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spelling fterudit:oai:erudit.org:1020706ar 2023-05-15T15:35:44+02:00 La contribution du droit à la gouvernance territoriale : Le cas du projet de parc national Tursujuq Grammond, Sébastien Beaudry, Caroline Chiasson, Guy 2012 http://id.erudit.org/iderudit/1020706ar https://doi.org/10.7202/1020706ar fr fre Université du Québec à Montréal Érudit Téoros : Revue de recherche en tourisme vol. 31 no. 1 (2012) Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal, 2012 Parcs nationaux gouvernance territoire autochtone Inuit Nunavik text 2012 fterudit https://doi.org/10.7202/1020706ar 2014-03-02T00:44:09Z À partir d’une perspective juridique et politique, le présent article examine le processus de gouvernance territoriale entourant la création du parc Tursujuq, au Nunavik, dans le nord du Québec, notamment à partir d’une analyse des positions exprimées lors d’audiences publiques tenues au Nunavik. La création d’un parc national n’est pas toujours vue d’un bon oeil par les peuples autochtones, puisqu’elle peut conduire à l’interdiction de certaines activités traditionnelles sur le territoire du parc ou à des conflits d’utilisation. Cependant, bien qu’elle serve d’abord les intérêts du gouvernement du Québec, la création du parc Tursujuq a été relativement bien acceptée par la population inuite, qui y voit un potentiel intéressant de création d’emploi, et qui a été rassurée quant au maintien de ses droits de récolte garantis par la Convention de la Baie James. Néanmoins, les Inuits ont tiré profit des audiences publiques tenues en vertu de la Loi sur les parcs pour réclamer l’inclusion du bassin de la rivière Nastapoka dans les limites du parc, dans l’espoir d’empêcher Hydro-Québec (société d’État responsable de la production énergétique de la province) d’harnacher cette rivière, et pour tenter d’obtenir une clarification du tracé de la frontière Québec-Nunavut dans la région du lac Guillaume-Delisle. L’analyse de ces audiences démontre l’importance de l’environnement juridique dans la structuration des processus de gouvernance territoriale. Text Baie James inuit inuite inuits Nastapoka Nunavut Nunavik Érudit.org (Université Montréal) Nunavut Nunavik Guillaume ENVELOPE(70.150,70.150,-49.350,-49.350) Baie James ENVELOPE(-80.500,-80.500,53.500,53.500) Voit ENVELOPE(-65.530,-65.530,-66.658,-66.658) Lac Guillaume-Delisle ENVELOPE(-76.294,-76.294,56.249,56.249) Rivière Nastapoka ENVELOPE(-76.550,-76.550,56.911,56.911) Téoros 31 1 19 28
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description À partir d’une perspective juridique et politique, le présent article examine le processus de gouvernance territoriale entourant la création du parc Tursujuq, au Nunavik, dans le nord du Québec, notamment à partir d’une analyse des positions exprimées lors d’audiences publiques tenues au Nunavik. La création d’un parc national n’est pas toujours vue d’un bon oeil par les peuples autochtones, puisqu’elle peut conduire à l’interdiction de certaines activités traditionnelles sur le territoire du parc ou à des conflits d’utilisation. Cependant, bien qu’elle serve d’abord les intérêts du gouvernement du Québec, la création du parc Tursujuq a été relativement bien acceptée par la population inuite, qui y voit un potentiel intéressant de création d’emploi, et qui a été rassurée quant au maintien de ses droits de récolte garantis par la Convention de la Baie James. Néanmoins, les Inuits ont tiré profit des audiences publiques tenues en vertu de la Loi sur les parcs pour réclamer l’inclusion du bassin de la rivière Nastapoka dans les limites du parc, dans l’espoir d’empêcher Hydro-Québec (société d’État responsable de la production énergétique de la province) d’harnacher cette rivière, et pour tenter d’obtenir une clarification du tracé de la frontière Québec-Nunavut dans la région du lac Guillaume-Delisle. L’analyse de ces audiences démontre l’importance de l’environnement juridique dans la structuration des processus de gouvernance territoriale.
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