Creating Community: Industrial Paternalism and Town Planning in Corner Brook, Newfoundland, 1923–1955

In the early twentieth century numerous primary extractive industries constructed company towns on the resource frontiers of North America. Company directors hoped that massive capital infusion in remote areas in the form of planned towns would secure a much-needed skilled workforce and generally in...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Urban History Review
Main Author: White, Neil
Format: Text
Language:English
Published: Urban History Review / Revue d'histoire urbaine 2004
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1015716ar
https://doi.org/10.7202/1015716ar
Description
Summary:In the early twentieth century numerous primary extractive industries constructed company towns on the resource frontiers of North America. Company directors hoped that massive capital infusion in remote areas in the form of planned towns would secure a much-needed skilled workforce and generally increase returns. The pulp and paper town of Corner Brook in western Newfoundland is a significant, but largely neglected case in point. This paper details the paternalist and utilitarian motivations of companies for single-industry community construction at this time. More importantly, however, it offers a new and critical approach to the issue of single-industry community development. Early multinational companies sought to secure a place "on the ground" through comprehensive planning and community administration. At the same time, residents of Corner Brook, though constrained by dependence on the sole industry, negotiated their own physically and socially distinct community in a variety of ways. The global-local nexus of company planning, resident response, and change introduces a complexity into the study of company towns that are generally portrayed in terms of rigid top-down company exploitation of a "captive" workforce. Au début du XXe siècle, de nombreuses industries extractives primaires construisent des villes fermées aux zones frontières nord-américaines où se trouvent les ressources. Les administrateurs d’entreprise espèrent ainsi que l’injection massive de capital dans les zones reculées, sous la forme d’aménagement urbain, garantira une main-d’œuvre compétente et très en demande, et augmentera le rendement dans l’ensemble. La ville de pâtes et papiers Corner Brook, à l’ouest de Terre-Neuve, en est un exemple probant, quoique largement ignoré. Le présent article décrit les motivations paternalistes et utilitaires des entreprises à l’égard de la mise sur pied de collectivités mono-industrielles à cette époque. Mais il va plus loin en offrant une approche nouvelle et critique de la question du développement des collectivités mono-industrielles. Les premières sociétés multinationales cherchaient à garantir un emplacement « sur le terrain » par l’aménagement de la nature et l’administration de la communauté. Au même moment, les résidents de Corner Brook, quoique contraints à cause de leur dépendance à une seule industrie, ont négocié de multiples façons leur propre communauté distincte, physiquement et socialement. Le lien général-particulier entre la planification de l’entreprise, la réaction des résidents de la localité et le changement rend l’étude des villes fermées complexes, celles-ci étant généralement dépeintes sous l’angle de l’exploitation descendante stricte par l’entreprise d’une main-d’œuvre « captive ».