Le latin comme outil de grammatisation des langues « sauvages » en Nouvelle-France : à propos des notes du P. Louis André sur la langue algonquine outaouoise (introduction, édition du texte latin et traduction)

Dès les débuts de l’installation des Français en Nouvelle-France, on voit les missionnaires se mettre à l’étude des langues autochtones et fabriquer presque simultanément différents outils d’apprentissage dans un effort manifeste de grammatisation. Ce processus de description des langues amérindienn...

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Published in:Tangence
Main Author: Cottier, Jean-François
Format: Text
Language:French
Published: Tangence 2012
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/1015114ar
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spelling fterudit:oai:erudit.org:1015114ar 2023-05-15T17:06:32+02:00 Le latin comme outil de grammatisation des langues « sauvages » en Nouvelle-France : à propos des notes du P. Louis André sur la langue algonquine outaouoise (introduction, édition du texte latin et traduction) Cottier, Jean-François 2012 http://id.erudit.org/iderudit/1015114ar https://doi.org/10.7202/1015114ar fr fre Tangence Érudit Tangence no. 99 (2012) Tous droits réservés © Tangence, 2012 text 2012 fterudit https://doi.org/10.7202/1015114ar 2013-10-12T23:41:06Z Dès les débuts de l’installation des Français en Nouvelle-France, on voit les missionnaires se mettre à l’étude des langues autochtones et fabriquer presque simultanément différents outils d’apprentissage dans un effort manifeste de grammatisation. Ce processus de description des langues amérindiennes s’inscrit dans un mouvement plus général de linguistique missionnaire, dont les fondements théoriques reposent sur la croyance de l’époque en un langage mental originel. Le latin étant utilisé comme modèle de référence pour décrire les langues « sauvages », la perspective s’en trouve forcément faussée. Cet article propose une première réflexion sur ce phénomène en se fondant en particulier sur l’édition et l’analyse des « Notes sur l’algonquin » du P. Louis André, missionnaire auprès des Montagnais entre 1693 et 1709. From the earliest days of the colony in New France, missionaries were studying the aboriginal languages while simultaneously creating various learning tools in an obvious grammatization effort. This process of describing Amerindian languages falls within a more general missionary linguistics movement, whose theoretical foundations rested on the conventional belief in a first mental language. With Latin as a model of reference for describing “savage” languages, perspective was inevitably distorted. The present article proposes a first study of this phenomenon based particularly on the publication and analysis of “Notes on Algonquian” by Father Louis André, missionary to the Montagnais Indians between 1693 and 1709. Text Langue algonquine montagnais Érudit.org (Université Montréal) Voit ENVELOPE(-65.530,-65.530,-66.658,-66.658) Tangence 99 99 122
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