Malsan naka muhsilepehk / Le marchand et monsieur l’évêque : Les emprunts du malécite au français

Les emprunts du malécite-­passamaquoddy au français remontent au début de l’époque coloniale, lorsque les premiers colons et missionnaires arrivèrent en Nouvelle-France. Les termes empruntés sont associés à une grande variété d’activités quotidiennes, bien que celles-ci soient plus visibles de nos j...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Recherches amérindiennes au Québec
Main Author: Leavitt, Robert M.
Format: Text
Language:French
Published: Recherches amérindiennes au Québec 2009
Subjects:
Online Access:http://id.erudit.org/iderudit/045800ar
https://doi.org/10.7202/045800ar
Description
Summary:Les emprunts du malécite-­passamaquoddy au français remontent au début de l’époque coloniale, lorsque les premiers colons et missionnaires arrivèrent en Nouvelle-France. Les termes empruntés sont associés à une grande variété d’activités quotidiennes, bien que celles-ci soient plus visibles de nos jours essentiellement de par leur rapport à l’Église et aux patronymes malécites. Si les Malécites ont adopté le français puis l’anglais pour des termes référant aux nouveautés apportées par les Européens, ils ont également usé avec imagination des ressorts de leur propre langue. Les exemples présentés dans cet article sont révélateurs de ce mélange d’emprunts et de réinvention. French loan-words in Maliseet-Passamaquoddy date to the early colonial period, when the first settlers and missionaries arrived in New France. The borrowed words belong to a wide range of daily activities, but are conspicuous today principally in their association with the Church and in Maliseet personal names. While the Maliseet adopted French, and later English, words for many of the new things the Europeans brought, they also made imaginative use of their own language. The examples presented here reveal this mixture of borrowing and reinventing